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L’UA invite la France à poursuivre son rôle de leader au Mali
Publié le mercredi 6 fevrier 2013  |  reuters


© aBamako.com par as
Visite du Président de la République par intérim Dioncounda Traore aux troupes françaises
Bamako Senou. 16/01/2013. Le président de la République rend visite aux troupes françaises en compagnie de l’Ambassadeur de France au Mali Christian Rouyer


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PARIS (Reuters) - La France doit continuer à jouer un rôle de leader au Mali, même si elle prévoit de retirer progressivement ses troupes, a déclaré mercredi à Paris le président de l’Union africaine, le Béninois Thomas Boni Yayi.
La France a évoqué pour la première fois mercredi un début retrait, à partir du mois de mars, de ses quelque 4.000 soldats déployés depuis le 11 janvier pour lutter contre les rebelles islamistes qui occupaient le nord du Mali.

François Hollande a déclaré que les troupes françaises resteraient sur place "le temps nécessaire" avant de passer le relais à la force africaine de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali) actuellement en cours de formation.
"Une fois que cette Misma aura été mise en place, plus de 6.000 soldats en réalité, c’est normal que la France puisse progressivement réduire son contingent", a déclaré Thomas Boni Yayi dans la cour de l’Elysée après un déjeuner avec le chef de l’Etat français.
Le président béninois a plaidé pour une "réduction progressive, avec ce rôle de leadership que la France doit continuer de jouer".

"L’Afrique doit jouer sa partition aux côtés de la France et nous avons souhaité que toute la communauté internationale puisse accompagner la France", a-t-il ajouté.
Thomas Boni Yayi s’est prononcé, comme la France, en faveur de la transformation, à terme, de la Misma en une force de paix sous l’égide des Nations unies.
"Lorsque la guerre aura été terminée, qu’on aura donné le sentiment que toute la zone sahélienne a été ratissée, (il faudrait) qu’au niveau des Nations unies, la Misma soit éventuellement transformée en une force de paix avec un mandat sous chapitre sept", a-t-il dit.
Ce chapitre permet une action onusienne en cas de menace contre la paix, de rupture de la paix et d’acte d’agression.

"Nous voudrions débarrasser définitivement la bande sahélo-saharienne de ce péril terroriste et faire en sorte que cet espace puisse s’occuper de prospérité et de développement de nos peuples", a ajouté Thomas Boni Yayi.

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