Mme Fatoumata Ouattara dite Poupée : «L’un des crédos de notre parti- Jaamana- est de contribuer à l’épanouissement des jeunes et des enfants à travers des formations»

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Société

Publié le mardi 19 juillet 2016 | Mali-Flash

Dans le cadre du partenariat entre l'Association juriste en herbe (AJH) et la Division des droits de l'homme de la Minusma (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation au Mali), a eu lieu, du 8 au 9 juillet 2016, à la Faculté de droit privé (Fdpri), la première session de formation en droits de l'homme au profit des membres de ladite Association. C'était sous le parrainage de Mme Fatoumata Ouattara dite Poupée, Secrétaire générale du Parti Jaamana.
La cérémonie d'ouverture de cette première session de formation était placée sous la présidence du Doyen de la Faculté de droit privé (Fdpri), Professeur Daouda Sacko, en présence de la Coordinatrice de l'Unité de renforcement des capacités et coopération technique de la Division des droits de l'homme de la Minusma, Mme Annie Rashidi-Mulumba ; du président de l'Association juriste en herbe (AJH), Békaye Sidibé ; de la marraine de la session de formation, Mme Fatoumata Ouattara dite Poupée, non moins Secrétaire générale du Parti Jaamana ainsi qu'une vingtaine des participants.
À noter que l'objectif de cette première session de formation était de renforcer les capacités des membres de l'Association en vue de sa contribution efficace à la promotion et à la protection des droits de l'homme au Mali.
Selon la marraine de la formation, Mme Fatoumata Ouattara dite Poupée, cette première formation permettra d’améliorer les connaissances des membres de l'association en matière de droits de l'homme ; de créer une expertise interne au sein de l'Association pour conduire des activités de promotion des droits de l'homme en milieux scolaire et universitaire ; d’outiller les membres de l'Association en techniques de monitoring sur les violations des droits de l'homme ; de favoriser la collaboration entre l'Association et les organisations de défense des droits de l'homme, et de contribuer à instaurer une culture des droits de l'homme en milieu universitaire.
"Depuis la création de notre parti en 2013, nous nous sommes engagés pour la cause des enfants, des jeunes et des femmes. Donc, en parrainant cette formation, nous allons forcément contribuer au renforcement des jeunes étudiants, précisément dans leur domaine qui est le droit", a souligné Mme Fatoumata Ouattara dite Poupée. À ses dires, dans le cadre des activités du parti, il y a eu des visites dans les Pouponnières, à l'Amaldème, pour apporter des soutiens aux enfants pensionnaires de cet établissement. "Je tiens à remercier mon Président, en la personne de Jean-Marie Idrissa Sangaré. Sans lui, il n'y aurait pas eu ce parrainage. Je salue aussi la collaboration franche du Corps professoral de la Fdpri ainsi que mes collaborateurs pour leur contribution idoine à la réussite de cette formation", a précisé Mme Fatoumata dite Poupée.
Le président de l'AJH, Békaye Sidibé, a laissé entendre que cette première session est venue à point nommé, car le besoin était là. "Cette session de formation permettra de renforcer les capacités des membres de mon Association et ensuite, à notre tour, nous nous engageons à élargir cette formation à nos autres camarades afin que la question des Droits de l'homme soit comprise et assimilée par tous", a-t-il dit.

Pour sa part, le Doyen de la Fdpri, Profosseur Daouda Sacko, a salué à sa juste valeur l'initiative de cette formation et le choix de sa Faculté pour l’abriter. À l'en croire, la porte de sa Faculté est ouverte à ce genre de formation.
Abondant dans le même sens, Mme la Coordinatrice Annie Rashidi-Mulumba, ajoutera que la Division des droits de l'homme de la Minusma ne ménagera aucun effort pour accompagner ce genre de formation au profit des étudiants.

À retenir que pendant les deux jours de formation, les participants se sont familiarisés avec «les notions fondamentales des droits de l'homme» ; «les instruments des droits de l'homme et les mécanismes de protection des droits de l'homme». Sans oublier la «sensibilisation aux violences sexuelles liées aux conflits» et «la protection des droits de l'enfant».
Seydou Karamoko KONE