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Retour de la paix au Mali : Des étudiantes en parlent
Publié le jeudi 24 mai 2012   |  L'Indicateur Renouveau




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La détérioration de la cohésion sociale préoccupe aujourd’hui tous les Maliens. Frustrés et soucieuses deux étudiantes nous font part de leurs inquiétudes sur la situation qui prévaut.

C’est dans un climat de peur que deux étudiantes ont accepté de nous donner leur avis sur la paix et les derniers événements. Pour Kadiatou Gakou, étudiante à la Flash, et Ami Traoré, étudiante à la FSJP, la paix est avant tout cet état de calme et de tranquillité qui résidait au Mali. Elles ajoutent que le pays était un exemple de stabilité, dont elles étaient fières. Mais, depuis qu’il a plongé dans la crise sociopolitique, elles ne savent plus où donner la tête.

Kadiatou Gakou trouve la situation très complexe. « Vraiment, la situation actuelle du Mali me dépasse. Je n’aurais jamais imaginé même dans mes pires cauchemars vivre des situations semblables à celles que nous vivons présentement. Pour moi, la paix, c’est surtout l’absence de perturbations, d’agitations et de conflits comme ce n’est pas le cas aujourd’hui ». Elle lance un appel aux Maliens, précisément aux femmes : « On ne peut aller la paix que par la contribution absolument volontaire de tous. La paix est une nécessité et une vertu noble qu’il faut atteindre. Il faut beaucoup prier, espérer et croire que demain sera meilleur à aujourd’hui ».

Pour Ami Traoré, la paix désigne l’entente cordiale de tous les citoyens maliens. « Pour moi, la paix, ce n’est pas l’absence de conflits, mais la résolution calme et mesurée de toutes les difficultés conséquentes à la vie en communauté, principalement par le dialogue. La paix s’oppose ainsi à la violence et à la colère. L’Etat doit condamner toutes violences et hostilités dirigées contre les citoyens et le pays. Comme l’agression de Dioncounda Traoré, président de la transition. C’est une honte. La paix commence dans les cœurs. C’est en nous-mêmes que doivent commencer toutes les démarches de la paix », conseille-t-elle.

Pour nos interlocutrices, « pas question d’impunité ». « De même que les bandits armés qui font la loi au nord, les pros-junte qui ont blessé le président et pillé le palais doivent être sévèrement punis ». Et pour finir, elles pensent que tous les acteurs de la société, surtout les femmes, doivent apporter leur pierre à la reconstruction du Mali.

Kadiatou Djiré, stagiaire

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