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"Vraie guerre" au Mali pour les 4.000 soldats français, "accrochages" à Gao
Publié le mercredi 6 fevrier 2013  |  AFP


© Autre presse par EMA
les forces maliennes (FAMA) appuyées par les soldats français de l’opération Serval
Le 21 janvier 2013, les forces maliennes (FAMA) appuyées par les soldats français de l’opération Serval ont repris aux terroristes les villes de Diabaly et de Duentza. Cette conquête permet désormais, en complément du dispositif en place aux alentours des villes de Mopti et de Sévaré depuis le 19 janvier 2012, de couvrir l’accès vers la capitale malienne et d’empêcher les groupes terroristes de menacer le Sud du Mali.


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GAO (Mali), Les soldats français, qui sont désormais
4.000 au Mali, mènent une "vraie guerre" dans ce pays, selon Paris qui a
reconnu mercredi des "accrochages" avec des islamistes armés dans la région de
Gao (nord-est), tout en évoquant un début de retrait de ses troupes en mars.

"Il y a eu des accrochages hier (mardi) dans les environs de Gao" et des
"tirs de lance-roquettes des groupes jihadistes résiduels", a déclaré à la
radio Europe 1 à Paris Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense.

Occupée pendant des mois en 2012 par des islamistes armés, Gao est la plus
grande ville du nord du Mali et la première à avoir été reprise par les
troupes françaises et maliennes, le 26 janvier, après d’intenses bombardements
aériens français. Des soldats nigériens y sont également présents.

"Lorsque toutes les nuits, en ce moment, y compris la nuit dernière, les
forces aériennes françaises ciblent et frappent des lieux de centres
d’entraînement ou de regroupement de pick-up des groupes jihadistes, c’est de
la guerre. C’est une vraie guerre contre les groupes terroristes, c’est une
guerre qui aujourd’hui nous a permis de marquer des points contre ces groupes
et nous allons poursuivre", a insisté M. Le Drian.

Mercredi, deux adolescents, armés d’un pistolet et de deux grenades, ont
été arrêtés au marché de Gao par des soldats maliens. Les hypothèses d’une
tentative d’attentat ou de vol sont étudiées.

Le dispositif de sécurité à Gao et dans sa région a été renforcé, pour
lutter contre d’éventuelles infiltrations de combattants islamistes, a indiqué
une source au sein de l’armée malienne. Des hélicoptères français patrouillent
sur l’axe Douentza-Gao, selon des témoins.

Le ministre français de la Défense a par ailleurs reconnu que depuis le
lancement de l’intervention française au Mali le 11 janvier, il y a eu
"quelques blessés français mais des blessés relativement légers", outre un
pilote d’hélicoptère tué au début de l’intervention.

Les forces françaises totalisent aujourd’hui 4.000 hommes. Ce chiffre, qui
équivaut au nombre de militaires déployés en Afghanistan à son maximum en
2010, n’augmentera plus, selon M. Le Drian.

Environ 2.000 soldats de la force ouest-africaine au Mali (Misma) sont
aussi présents dans le pays.

Du côté des jihadistes, le ministre a évoqué "plusieurs centaines" de morts

M. Le Drian a reconnu que les soldats français avaient à Kidal "des
relations fonctionnelles avec le MNLA", mouvement qui avait lancé l’offensive
le 17 janvier 2012 dans le nord du Mali avant de s’en faire évincer par les
jihadistes avec lesquels il était allié.

Sur le plan diplomatique, la France a demandé mercredi au Conseil de
sécurité des Nations unies de préparer l’envoi d’une force de maintien de la
paix au Mali, "sous casque bleu", même si l’ambassadeur français aux Nations
unies, Gérard Araud, a reconnu "certaines réticences" à ce sujet du côté de
Bamako.

Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a indiqué mercredi que
la France oeuvrait pour une mise en place de cette opération de l’ONU en avril.

La France a aussi insisté auprès de l’ONU pour accélérer le déploiement
d’"observateurs sur les droits de l’homme" dans le pays, alors que des ONG ont
accusé les islamistes mais aussi les forces gouvernementales maliennes d’avoir
commis des exactions.
A Bamako comme à Douentza, les Maliens avaient mercredi le coeur gros,
a
près l’élimination de l’équipe nationale en demi-finale de la Coupe d’Afrique
des Nations (CAN), sur le score sévère de 1-4 face au Nigeria.

"On a voulu deux victoires, une pour la CAN, une pour la reconquête du
Nord. Et pour la CAN, franchement on a perdu le moral, franchement on a
essuyé!" (perdu), a expliqué Harouna Dolo, 43 ans.
bur-stb-thm/sba

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