Le CICR Mali vient de publier son dernier bulletin du mois de juin 2016 : Des avancées notoires réalisées par l’institution malgré la situation sécuritaire toujours précaire

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Publié le jeudi 21 juillet 2016 | Le 22 Septembre

© Autre presse par DR
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR)

Le Comité International de la Croix Rouge au Mali vient de publier son traditionnel bulletin d’information sur le bilan à mi-parcours 2016 de ses activités dans notre pays, principalement à Bamako et dans les Régions du nord, (Tombouctou, Gao et Kidal). Le Délégué de cette institution humanitaire internationale pour le Mali, Christoph Luedi, a profité de cette occasion pour présenter les activités-phares qu’elle a réalisées durant cette année.
En effet, malgré « la situation sécuritaire toujours précaire et les défis logistiques auxquels l’Institution doit faire face pour atteindre les endroits les plus reculés du Nord », il ressort des analyses de Christoph Luédi, dans ce bulletin que ce bilan à mi-parcours des activités réalisées par la Croix Rouge dans notre pays est riche et diversifié.
Il s’agit, entre autres, de la formation des enseignants universitaires au droit international humanitaire, la vaccination du bétail dans le nord, la construction d’un mini-barrage pour les populations de Tinessako, l’opérationnalisation du (CSCOM) d’Erintedjeft dans la région de Tombouctou, le sauvetage de la vie d’un garçon âgé de 5 ans à Gao, la sensibilisation des personnes ressources de Gao sur les principes humanitaires et le mode d’action du CICR, la remise de la médaille du CICR à la famille d’Hamadoun Amadou Daou, un ancien travailleur de l’Institution ; l’assistance apportée (en prothèse) à un autre garçon de neuf ans victime d’une mine, à Bankor, à 150 km de Tombouctou ; et la réhabilitation de l’hôpital de Gao.
Il faut rappeler que ce bulletin renferme également des témoignages sur l’engagement de certains travailleurs dévoués de l’institution et de personnes ayant bénéficié des avantages des actions de la Croix Rouge pendant l’occupation djihadiste.
Mohamed Naman Kéita
Source: 22 Septembre