JOHANNESBURG (Afrique du Sud) - Une séance de tirs au but à suspense a conclu la demi-finale remportée par le Burkina Faso face au Ghana (1-1 a.p., 3-2 t.a.b.), tandis que Stephen Keshi, le sélectionneur de l'autre finaliste, le Nigeria, faisait le point sur les entraîneurs africains et européens.
Le geste du jour: l'arrêt décisif de Diakité
Le Burkina Faso s'est qualifié pour la première finale continentale de son histoire au bout d'une haletante séance de tirs au but. Après le raté liminaire du Ghanéen Vorsah qui manquait largement le cadre, son gardien Dauda relançait le suspense en bloquant la tentative de Koulibaly. 2-2. Puis Clottay tirait à côté, Bancé donnait l'avantage au Burkina d'une panenka et son portier Diakité arrêtait le tir de Badu en se couchant bien. 3-2, le Faso exultait, et le Ghana s'écroulait.
La phrase du jour "Je ne suis pas contre les entraîneurs blancs"
Après avoir pesté mardi contre le manque de reconnaissance des entraîneurs africains sur leur propre continent, le sélectionneur du Nigeria Stephen Keshi a souhaité "clarifier la situation". "Les entraîneurs blancs sont formidables, mais il ne faut pas un entraîneur médiocre, quelqu'un qui ne peut pas aider les Africains. C'est tout ce que j'ai dit. Je n'ai jamais dit que j'étais contre les entraîneurs blancs. Mais moi je ne pourrai jamais entraîner en Europe parce qu'ils considèrent que je ne suis pas assez qualifié pour le faire", a-t-il déclaré après la qualification des Super Eagles pour la finale de la CAN aux dépens du Mali entraîné par le Français Patrice Carteron (4-1).
Le chiffre du jour: 7
Le Nigeria a atteint pour la 7e fois de son histoire la finale de la CAN.
Les Super Eagles tenteront de décrocher, dimanche à Johannesburg, un 3e trophée continental après leurs sacres de 1980 et 1994 contre les Etalons, novices à ce stade de l'épreuve.