L’imam Mahmoud Dicko, président du Haut conseil islamique du Mali, dans une interview hier à un journal de la place a indiqué que "je n’ai pas connaissance que nous avons été consultés par rapport à la mise en place des autorités intérimaires. Je me demande pourquoi on nous aurait consulté, du moment où c’est une disposition de l’accord. Mais, nous n’avons pas à remettre en cause leur mise en place. Ce n’est pas le moment de remettre en cause les autoritaires intérimaires. Ce n’est pas le moment de demander l’avis des gens par rapport à ça".
Au cours de l’enregistrement de Kunafoni.com, une nouvelle télévision sur Internet le vendredi 15 juillet 2016 sur : "la politisation de l’islam au Mali", le guide spirituel d’Ansardine Ousmane Chérif Madani Haïdara avait tenu ce langage : "Le président m’a dit, au moins dix fois, merci pour ce que nous avons fait. Mais il ne nous a jamais associés à quoi que ce soit. On a l’impression que nous n’avons rien à dire, alors que les Maliens doivent se prononcer sur la vie de leur pays. Le gouvernement n’a pas consulté les Maliens, il ne les écoute même pas. Ils dirigent le pays, et ils ne veulent pas qu’on s’approche d’eux. Nous n’avons pas besoin de leur argent, mais nous avons besoin d’être écoutés. Il faut qu’on se parle ! C’est le pays qui en a besoin".
Qui peut nier encore un marquage à la culotte entre les deux dignitaires religieux ?
DAK