Entre la CMA et la plateforme, la gestion de la ville de Kidal ne devrait plus causer de souci. Un accord a été signé entre les deux, à savoir la CMA, cette structure qui « contrôle » militairement la ville de Kidal depuis 2012 ; et la Plateforme, composée notamment des Touaregs du Gatia, sous la houlette du général Haj Gamou.
Depuis plusieurs mois, un conflit opposait les deux groupes armés dans la gestion de la ville de Kidal, dans le nord du Mali. Un consensus a finalement été trouvé sous l’égide du Premier ministre nigérien. Ce dernier avait fait venir les deux entités à Niamey, afin d’éviter l’escalade de la violence.
Après trois jours de négociation, un compromis a finalement été trouvé entre la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et la Plateforme. Bref, l’idée est de trouver un arrangement en attendant le déploiement des autorités intérimaires. On le sait bien, ce point pose de réellement problème à l’application de l’accord de paix. Les événements tragiques de Gao en sont fortement illustrateurs.
Alors, dans leur logique, il est prévu que les deux entités s’engagent dans une gestion administrative partagée de la ville de Kidal. Dans le domaine sécuritaire, malgré la réticence de la CMA, l’accent sera mis sur une coopération des parties. Toutes opérations militaires d’une partie dans la ville de Kidal, inclura forcement l’autre partie ; et vice versa.
A ce sujet, Almou Ag Mohamed, le porte-parole de la CMA dit : « Tout ce qui peut nous faire avancer vers la paix est une bonne chose ».
A en croire nos confères de Jeune Afrique, du CMA come de la plateforme, des mesures concrètes vont être prises pour faire baisser la tension à Kidal.
Seybou KEITA