Le Secrétaire général condamne les récents combats survenus les 21 et 22 juillet à Kidal, au Mali, qui ont opposé deux groupes armés signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Il déplore cette première violation du cessez-le-feu depuis septembre 2015, qui a eu lieu au moment où les parties signataires progressaient vers l’établissement d’une autorité intérimaire dans les régions du nord. Il appelle les responsables des deux groupes armés signataires à restaurer le calme et leur rappelle leurs engagements et obligations concernant la protection des civils, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité et du droit international. A ce moment crucial pour le processus de paix, le Secrétaire général encourage les parties signataires à prendre les mesures nécessaires à la rapide et complète mise en œuvre de l’accord de paix, y compris la mise en place des autorités intérimaires et des arrangements sécuritaires. La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) continuera de prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer la protection de la population civile et la mise en œuvre de son mandat, y compris en ce qui concerne la restauration de l’autorité de l’Etat, conformément à la résolution 2295 (2016) du Conseil de sécurité des Nations Unies.