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Nampala : Les non dits d’une bavure
Publié le samedi 23 juillet 2016  |  Mali Demain




La caserne de Nampala jouxtant la frontière mauritanienne, a été à la surprise générale attaquée par des éléments lourdement armés à bord, selon nos informations, d’une vingtaine de Toyota bien équipés et d’une dizaine de mobylettes. Le bilan est lourd du côté des FAMA puisque les autorités parlent de 17 morts, de 35 blessés et d’importants matériels emportés, d’autres brulés.

Des questions demeurent sur une telle bavure qui ne s’explique pas selon des spécialistes de la question à savoir au moment où d’importants efforts ont été faits pour que les FAMA soient en mesure de faire leur travail C’est ce qui explique autant de questions telles que: Comment l’ennemi à pu atteindre le camp sans être repéré? Où étaient les éléments des FAMA ? Que faisaient-ils ? A quoi a servi l’armada des FAMA ?



Notre confrère « L’Aube, s’interroge aussi sur : « Qui sont les auteurs de l’attaque de Nampala ? Comment des colonnes de véhicules, lourdement armés et bourrés de combattants, ont-elles pu joindre cette localité sans être repérées par les différents services de sécurité, les forces présentes sur le terrain (Fama, Minusma et Barkhane) ?

Les assaillants, qui seraient venus de la Mauritanie, ont-ils bénéficié de complicités ? Lesquelles ? Quel dispositif sécuritaire était déployé à Nampala, une localité à hauts risques ? Y a-t-il eu des failles dans ce dispositif ?

Aussi, que comprendre dans l’attitude des autorités Mauritaniennes car ce pays a toujours servi de base arrière aux rebelles. Il reste à savoir avec cette attaque meurtrière, si les rebelles sont venus d’à côté ?

Pour nos confrères de «L’Aube» : « Au-delà de ces interrogations, le président IBK, chef suprême des armées, est personnellement interpellé après le drame de Nampala. Ce drame est au même niveau que ceux d’Aguelhoc (en 2012) et de Kidal (mai 2014). Il est de la responsabilité du chef de l’Etat de s’expliquer sur l’attaque de Nampala.

En tout cas, les leçons doivent être tirées sur l’hécatombe dont sont victimes nos FAMA ces derniers temps. Pour se faire, qu’il s’agisse du gouvernement, comme de l’Opposition, la société civile, tous sont interpelés face au drame des FAMA et des populations qui sont exacerbées par l’insécurité grandissante. La synergie d’action s’impose puisque s’agit du Mali.

Hamady
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