Après les affrontements de jeudi et vendredi, Kidal réapprend à vivre. A la recherche de l'ennemi, les combattants de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) ont fouillé des domiciles et contrôlent désormais les check-points auparavant contrôlés par le groupe armé pro-gouvernemental Gatia.
Samedi 23 juillet, il y a eu quelques remous dans la ville de Kidal. Des fouilles de domiciles ont été effectuées ainsi que des interpellations.
Le Groupe autodéfense touarègue Imghad et alliés (Gatia), qui a perdu la première bataille de Kidal, accuse les rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) de procéder à une chasse à l’homme.
« Faux », répond la CMA. « Nous avons appris que des combattants armés du Gatia sont cachés dans des maisons et nous faisons des contrôles », explique un rebelle.
Mais dans la ville, on n’entend plus de coups de feu. Les habitants ont pu sortir samedi 23 juillet, et des check-points, auparavant occupés par le Gatia, sont désormais sous le contrôle de la Coordination.
La Minusma, mission de l’ONU au Mali, est enfin arrivée à entrer en contact avec les deux camps pour jouer l’apaisement. Mais pour le moment, la confiance est plutôt rompue.
Le ton est même monté. Pour l'heure, les groupes armés qui contrôlent Kidal ne veulent plus entendre parler du retour dans la ville des combattants du Gatia.
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