Selon nos sources, ledit bar appartient à un certain Yacouba Kamate, un commandant résidant au quartier Hippodrome. La mosquée se trouvant en face du lieu de débauche s'est vue incroyablement accusée d'émettre trop de bruit qui dérangerait le voisinage. Pour mettre un terme à cette promiscuité, le propriétaire du Bar a daigné recourir à l'intervention d'un huissier de justice Maître Dramane Koke Sacko afin de bringuebaler le lieu de culte devant le tribunal de la commune 5 qui doit trancher ce mardi.
or, les jeudi soir, impossible de trouver le bras de Morphée dans l'entourage du bar à cause des bruits assourdissants de l'orchestre et des clients encombrants. C'est la même raison qui a valu à ce bar Tounkaranke d'être persona non grata à l'hippodrome avant de plier bagage pour djikoroni golfe où il devient voisin de deux mosquées, d'un jardin d'enfants Gaoussou Keita et d'une école fondamentale Baba Bathily.
Pour attester que les voisins se plaignent de la mosquée, une liste de 13 personnes présentées comme plaignantes avec numéros de téléphone et signatures a été annexée à la plainte. Après vérification, il apparaît que sur les 13 personnes figurant sur la liste,11 sont employés du Bar et tous jurent de n'avoir pas été consultés.
Quant aux deux autres, l'un, Modibo Dicko sur la liste, mais de son vrai nom Sekou Dicko, habite à 100 mètres du lieu de prière. Il avait maille à partir avec l'imam. Pis, tantôt il se fait passer pour un magistrat tantôt un officier; l'autre, Fatim Maiga, vendeuse de sandwich dans la même rue que le bar, n'en revenait pas en apprenant que son nom était visible sur une telle liste.
Elle a désormais porté plainte contre Samba, jeune frère du propriétaire du Bar, pour avoir écrit son nom à son insu et contre son gré. Jusqu'au moment où nous mettions cette information sous presse, l'huissier était injoignable au téléphone.