Après l’armée malienne, le GATIA vient d’apprendre à ses dépens qu’on ne doit pas toucher à aucun cheveu de l’enfant béni de la France: la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA). Il a été stoppé dans sa marche vers la conquête de Kidal par les forces d’occupation françaises basées dans notre pays.
Les autorités françaises tiennent aux assassins et narcotrafiquants du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), recyclés en hommes de paix au sein de la CMA, comme à la prunelle de leurs yeux. Elles l’ont fait savoir le vendredi 22 juillet au Groupe d’autodéfense des Touaregs Imghads et alliés (GATIA) en bloquant sa progression vers l’occupation de la ville de Kidal qui reste encore entre les mains de la CMA depuis le retrait de l’armée malienne le 17 mai 2014 de la capitale des Ifogas.
Ce départ précipité de l’armée malienne de la 8e région administrative de notre pays a été savamment orchestré par la France qui voyait d’un mauvais œil que nos soldats prennent le dessus sur ses protégés, auteurs des crimes les plus odieux contre le peuple malien. Ces troupes, installées dans cette localité pour, dit-on, lutter contre le terrorisme dans la bande sahélo- saharienne, ont prêté mains fortes aux combattants de la CMA qui avaient été vaincus par l’armée malienne, décidée à rétablir la souveraineté de notre pays sur l’ensemble du territoire national.
Elles ont fourni des renseignements précieux aux éléments de la nébuleuse sur les positions que tenaient les forces de défense et de dé sécurité maliennes dans les rues de Kidal. Mais aussi, les forces françaises sont intervenues dans le combat en tirant sur les soldats de l’armée malienne, obligeant celle-ci à replier et à abandonner les positions qu’elle contrôlait dans la ville de Kidal.
Cette participation des militaires français dans les affrontements du 17 mai 2014, qui ont opposé l’armée malienne à ses amis de la CMA, a été prouvée grâce à l’analyse des balles des fusils Famas extraites des corps des soldats maliens blessés au cours des échanges de tirs. Il est important de noter que les militaires français sont les seuls à détenir cette arme sur le sol malien.
Ainsi, avec les combats qui se sont déroulés la semaine derrière à Kidal entre le GATIA et la CMA, la France a apporté son soutien indéfectible à la CMA qui avait de nouveau été mise hors d’état de nuire comme en mai 2014. Le GATIA avait pris le dessus en prenant le contrôle des quatre barrages et mis en déroute les bandits de la CMA.
Face à cette situation déshonorante pour elle, la France a mis en action son aviation au service de la CMA. Elle est parvenue à stopper la progression du renfort du GATIA en direction de Kidal. Et par la suite, elle a demandé aux combattants du GATIA de quitter la ville de Kidal et d’abandonner les quatre barrières qu’il contrôlait.
Une prise de Kidal par le GATIA sonne comme le glas de la défaite française. Raison pour laquelle elle se met toujours du côté de la CMA, organisation terroriste enfantée par l’ancien président français Nicolas Sarkozy dans le seul dessein de déstabiliser notre pays, qui sous ATT, a refusé de signer le document de réadmission et de lâcher le Guide libyen Mouammar Kadhafi.
Yoro SOW