Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Région
Article
Région

Incidents de Gao : La honteuse récupération de l’opposition
Publié le mardi 26 juillet 2016  |  La Sirène
Conférence
© aBamako.com par A.S
Conférence de presse de l’URD sur le problème de Nampala
Bamako, le 25 juillet 2016 l’URD était face à la presse sur le problème de Nampala à la maison de la presse




Plus qu’un calcul, c’est une volonté manifeste qui caractérise la sortie le samedi dernier des acteurs de l’opposition malienne pour s’exprimer sur les évènements de Gao que tout bon malien regrette.

Alors même que l’enquête sur les évènements tragiques de Gao ne commence, l’opposition malienne fait des conclusions, à la limite, hâtive et fallacieuse.



L’opposition malienne, comme à son habitude, tente de récupérer les malheureux incidents survenus à Gao dont mort d’hommes.

A la faveur d’une conférence de presse, où Soumaïla Cissé, Modibo Cissé, Sadou Diallo, Tiébilé Dramé ont tenté de défendre l’indéfendable. Ils ont versé dans la provocation, la médisance, et surtout dans l’hypocrisie.

En clair, l’objectif de cette sortie médiatique qui n’aurait jamais dû avoir lieu, est de manipuler l’opinion pour une affaire qui nécessite naturellement un consensus national.

En pareilles circonstances, l’union sacrée autour des Institutions de la République qui devrait être la règle, l’opposition a choisi le chemin le plus tortueux, celui du calcul politicien.

En réalité, ce qui s’est passé dans la cité des Askia ne devrait en aucun cas servir de fonds de commerce politique, car, l’incident est à regretter et une solution juste et équitable devait être l’objectif recherché par tous (Gouvernement-Opposants). Et comme l’impose sa mission, le Gouvernement a très vite engagé un cadre propice à la sortie de crise. Ce qui n’a jamais été le cas de l’opposition qui a choisi la méthode chancelante. Une posture qui n’encourage pas l’alternance dans un pays en crise comme le nôtre.

Ironie du sort, l’opposition qui avait de la retenu quand la Minusma avait tiré sur des manifestants à Gao, a cette fois-ci, perdu le contrôle de sa retenue pouvant inspirer tout patriotique à faire la différence entre l’intérêt politique te l’intérêt national.

Au demeurant, l’opposition malienne a manqué une occasion en or pour se taire et donner de gage de bonne foi pour un évènement aussi malheureux, préparé de toutes pièces pour nuire à la volonté avérée des autorités à ramener la paix dans le nord de notre pays.

Une marche est un droit inaliénable pour tout citoyen, mais, le calcul qui se cache derrière celle de Gao, est dangereux et interpelle.

Djibril Traoré

CONTRIBUTION : LA QUESTION DE L’ENTOURAGE DU PRESIDENT IBK : UNE MAUVAISE LECTURE !



Cela fait pratiquement deux (2) ans que la question de l’entourage du Président IBK fait l’objet de débats. Et certains n’hésitent mêmes de taxer le président IBK de tous les maux, en prétextant que tous ceux qui ont un lien de parenté et qui occupent des postes de responsabilités au Mali, bénéficient de sa grâce.

Son fils n’échappe donc pas à de sévères critiques de la part de ces derniers qui voient en tout ce qu’il fait, la main d’IBK.

Mais cela est-il vrai ? Ne s’agit-il pas là, d’une mauvaise lecture née de la méconnaissance du fonctionnement des institutions de la République ?

Nous partons du postulat selon lequel, la politique n’est pas une science exacte, ni palpable. Mais elle aide cependant à savoir mieux gérer la cité. Et sur cette base, il convient dans un premier temps d’avoir l’esprit ouvert pour mieux apprécier ce qui se dit et se fait en politique. Et dans un second temps, aider à la réelle compréhension des choses, en dissociant le subjectif de l’objectif. Le réel, de la vérité. Le faux, du vrai. L’émotion, de la raison.

De cette façon, l’on saura aisément limiter la portée des jugements de valeur et surtout faire l’économie des procès d’intention, qui n’ont que pour conséquence : La nuisance.

En vérité, personne en Afrique ne saurait nier le fait que toute personne ayant un bon poste de responsabilité, se fait entourer, soit volontairement, soit involontairement des siens. Mais cette façon de se comporter répond bien à la nature de la société africaine qui reconnait que chacun porte en lui, l’espoir de toute une famille, voire des familles. Les dimensions, sociale et sociétale, obligent !

Cela dit, l’on se demande si tous les proches d’un responsable (président, PDG, DG), ne mériteraient-ils pas leurs places de par leurs compétences et autres atouts ?

Bien sûr que oui !

A juste titre, le fils du Président IBK doit être considéré, d’abord, et avant tout, comme un élu du Peuple, en sa qualité de Député à l’Assemblée Nationale de notre pays. Il n’est pas nommé par son père, mais il a été élu, face aux candidats des autres partis politiques et non des moindres, tel que celui de l’URD.

L’on aurait eu raison de l’accuser de bénéficier des grâces de son père, s’il avait été nommé par ce dernier.

L’Honorable Karim KEITA est un élu du Peuple et comme tel, il répond du choix de sa circonscription électorale. Et en siégeant à l’hémicycle, il devient du coup, celui qui va également contrôler l’action gouvernementale, en interpellant les ministres qui sont en mission dans la conduite de l’action gouvernementale.

En clair, si les ministres sont mis en mission par le Président de la République aux fins de la mise en œuvre de son projet société à la faveur duquel il a été élu. Le Peuple de son côté, a mis en mission ses Députés pour défendre ses intérêts par le contrôle de l’action du gouvernement et surtout par le vote des lois qui doivent tenir compte de leurs réalités.

Dans le fond, l’Honorable Karim KEITA est en mission du Peuple et non de son Père, même s’il est du Parti politique du Père.

Par ailleurs, il semble hautement curieux que la plupart de ceux qui critiquent IBK à cause de ses proches, ces mêmes admirent et apprécient le président ivoirien Alassane Ouattara, le jugeant de bosseur. Certes, comparaison n’est pas raison, mais il est tout de même très important de mentionner le cas ivoirien.

En effet, contrairement à notre Président IBK, celui de la Côte d’Ivoire a choisi volontiers de travailler avec ses parents et proches. Il les a nommés à tous les niveaux de responsabilités. Des ministres, des DAF, des conseils, des PDG, des DG ont été choisis et nommés par ses soins. Devait-on en citer tous ? La lecture de la liste pourrait bien donner des vertiges. En guise d’exemple, il y a entre autres : Son propre petit frère Gaoussou Ouattara dit Photocopie qui est son conseiller à la Président chargé du Budget et des Marchés Publiques de Côte d’Ivoire. Il est au-dessus du Premier ministre ivoirien. La nièce du président ivoirien, Sarrhan Ouattara est nommée DG de l’ANASUR avec un budget de 35 milliards par an. Son neuve le jeune TOURE Mamadou est nommé son conseiller chargé de la jeunesse. Que dire de son garde de corps de toujours, devenu ministre de l’intérieur, Hamed Bakayoko dont le Grand frère Zoumana Bakayoko est mis à la tête d’une société créée de toute pièce en 2014, par Ouattara lui-même. L’Etat ivoirien a soutenu la société à hauteur de 21 milliards. Bref !

Et pourtant, les maliens applaudissent et acclament Alassane Ouattara qui gère la Côte d’Ivoire avec sa famille et proches, dans le public et dans le privé.

Les citoyens de notre pays ne doivent pas perdre de vue l’intérêt national. Et pour cela, ils ne doivent pas être trop passionnés dans leurs critiques ni dans leur prise de décisions.

Les critiques que les uns et les autres formulent au sujet de la gestion du pouvoir, sont souvent salutaires, dès lors que cela permet aux dirigeants d’en tenir compte. La construction d’une Nation passe par des contradictions et observations.

Cependant, il est dangereux de salir l’image d’une Nation, en portant de faux jugements sur le président de la République et son entourage.

C’est ensemble que les maliens doivent construire leur Nation. Et c’est ensemble que les maliens doivent sortir le Mali de la situation actuelle. Et non en dénigrant le président et son entourage, mais surtout en apportant des critiques et des propositions concrètes dans le sens de l’évolution.



DOUTO ISMAEL COULIBALY
Commentaires