Un parti politique en déphasage de la situation du pays
Meme dans le deuil, le parti de Soumaila Cissé veut avoir un gain politique. Illustration parfaite d’un opposant mal inspiré vis-à-vis des attentes légitimes d’un peuple meurtri par les attaques à répétitions sur son armée nationale.
Le Mali traverse une crise multidimensionnelle jamais connue de son histoire, depuis 2012. Cette situation a mobilisé le monde entier autour de notre pays pour lui apporter soutien. Au Mali, l’union et l’entraide sont plus que jamais importantes pour conjuguer les efforts de sortie de crise. Mais, le parti Union pour la République et la Démocratie (URD) de l’honorable Soumaila Cissé semble se désolidariser vis-à-vis du peuple malien. Car, prenant les attaques terroristes contre les Famas comme un fonds de commerce et de voir le mal partout.
Décidément, les responsables de l’URD en l’occurrence, le député Soumaila Cissé, voit avec joie les différentes attaques perpétrées conte l’Armée malienne au point d’en faire un instrument de chantage politique contre le régime. En clair, il semble considérer cette situation macabre comme une distraction. Les communiqués et les déclarations pour faire l’historique de tous les évènements douloureux sont une parfaite illustration du chef de file de l’opposition. Dans les Us et coutumes maliennes, nous pleurons les morts. Nous prions pour que la terre leur soit légère. Pas plus !
Mais, l’URD, au lieu de voir le mal, voit plutôt le gain à tirer dans cette regrettable et macabre situation sécuritaire que traverse le Mali. Heureusement que le peuple malien n’est pas dupe. Le Mali compte plus d’une centaine des partis politiques qui rarement se donnent à un tel spectacle au mépris du peuple martyr du Mali. Au contraire, rien n’empêche Soumaila Cissé et ses acolytes de se prononcer et d’en abuser. « Si la case de ton voisin brule, il faut apporter de l’eau pour l’aider à éteindre », nous enseigne le doyen écrivain Seydou Badjan.
Au regard de la situation actuelle de notre pays, chacun doit apporter sa contribution pour aider les autorités à trouver une solution durable. En faire une récupération politique des évènements douloureux de ces derniers jours est totalement une erreur qu’aucun malien ne doit commettre à plus forte raison un homme politique.
Manque de bon sens politique
La communauté internationale n’est pas restée en marge de cette situation de crise. La MINUSMA, Barkhanes se sont massivement mobilisés autour du Mali, dès les premières de la crise, pour lutter contre les terroristes-djihadistes dans le nord de notre pays.
Le président de la République conscient de la complexité de la situation ne cesse de multiplier les contacts avec ses homologues Chefs d’Etat africains et européens mais aussi le conseil de sécurité des Nations Unies pour accroitre le nombre et les moyens en faveur des militaires présents sur le sol malien afin de lutter contre les ennemis de la paix.
Pour revenir à la déclaration du parti Union pour la République et la Démocratie sur la situation de Nampala et celle de Kidal, il faut dire que l’URD a tiré à terre. Car les Maliens dans leur semble sont solidaires et sont mobilisés autour du Président IBK. Mieux, ils estiment qu’il faut du soutien à nos forces de défense et de sécurité pour combattre ces terroristes qui sèment la terreur et la désolation.
De notre point de vue, l’URD devrait encourager nos forces de défense et de sécurité qui, malgré les limites de leurs moyens, continuent vaillamment à défendre le territoire au prix de leurs vies. Il est donc inutile de vilipender le pouvoir sur une situation que connait tout le monde.
Parlant de Kidal, le gouvernement n’est pas sur place. Certes, mais, il ne cesse de chercher les voies et moyens pour y parvenir. Il y a un accord de paix signé avec les groupes armés. La mise en œuvre de cet accord permettra au gouvernement du Mali d’exercer son autorité sur l’ensemble du territoire. Et, c’est ce qui se passe actuellement.
En tout cas, tout est clair, comme l’on dit chez nous, on ne peut montrer le ciel à quelqu’un qui refuse de le voir. A bon entendeur !