Comme attendu, la situation à Kidal va impacter négativement la mise en œuvre de l’accord. En tout cas, pour la Plateforme, rien ne sera fait tant que “la question de Kidal n’est pas tranchée”.
“Ce qui va se passer ? Je ne sais pas. Mais ce qui sûr et certain, il faut qu’il y ait des initiatives pour rapprocher les deux camps, à se parler et à faire la paix. On ne peut rien entreprendre dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord s’il n’y a pas la paix entre ces deux blocs qui s’affrontent sur le terrain, et tant que la question de Kidal n’est pas tranchée”, a déclaré hier à nos confrères de Studio Tamani le secrétaire général adjoint du Gatia, Hambala Ag Amzata.
Il a exigé qu’”il faut que la CMA accepte de partager la gestion de Kidal avec les responsables politiques et militaires de la Plateforme. La gestion administrative et sécuritaire, il faut que celle-ci soit acceptée. Il faut qu’on s’accepte dans la ville de Kidal. Tant que cela n’est fait, il n’y aura pas de paix”.
Maliki