Les soldats français, qui sont désormais 4.000 au Mali, mènent une «vraie guerre» dans ce pays, selon Paris qui a reconnu des «accrochages», le 6 février, avec des islamistes armés dans la région de Gao. La sécurité n'est pas encore totalement revenue dans cette region . Les forces franco-africaines renforcent leurs positons à Gao et dans sa région, pour lutter contre d'éventuelles infiltrations de combattants islamistes.
Certains ont été tués, d’autres chassés des principales villes du nord du Mali. Mais de nombreux autres jhadistes restent dans la nature. Ainsi, une dizaine de combattants ont été aperçus, à 20 kilomètres de Gao par exemple. Ils ont menacé les populations locales de représailles. Les témoins ajoutent que les principales figures du Mujao, Mouvement pour l’unicité et la justice en Afrique de l’Ouest, sont réfugiés à 80 kilomètres d’ici. Elles ont même tenté, sans succès, d’attaquer la ville de Gao à coups de roquette.
Un climat d’insécurité règne également sur les voies terrestres. Les routes du nord du Mali ne sont plus sures. Les jihadistes ont posé des mines sur plusieurs tronçons. La guerre n’est donc pas terminée. C’est donc pour cette raison que les troupes franco-africaines redoublent ici de vigilance. Les troupes nigériennes poursuivent leurs patrouilles, le doigt sur la gâchette, alors que les hélicoptères français été aperçus sur l’axe Danza-Gao, sillonnant le ciel.
Plusieurs renforts en matériels des troupes alliées contre Aqmi, al-Qaïda au Maghreb islamique, sont en route vers Gao. Gao qui après Sévaré plus au Sud et Tombouctou au Nord-Ouest, est désormais le quartier général des opérations militaires des troupes françaises et africaines dans le nord du Mali.... suite de l'article sur RFI