L’Assemblée constitutive de l’interprofession maïs, s’est tenue du 21 au 22 juillet 2016 à l’Hôtel Olympe. C’était sous la présidence du ministre de l’Agriculture, Kassim Dénon, du Président de l’APCAM, Bakary Togola et du président du comité constitutif, Moussa Traoré. C’était également en présence des producteurs de Maïs.
Rappelons que la direction nationale de l’agriculture, en collaboration avec l’APCAM, les autres chambres consulaires, les services techniques et le comité d’initiative a organisé et animé 33 ateliers d’information et de sensibilisation des acteurs de la filière dans tous les bassins de production de maïs. Ces ateliers ont été suivis d’assemblées générales organisées par les 3 familles professionnelles, à l’issue desquelles ont été mis en place plusieurs centaines de coopératives de producteurs de maïs, 93 unions d’acteurs de maïs, 25 fédérations des mêmes acteurs, 3 confédérations de familles professionnelles.
Ainsi, force de constater que l’assemblée constitutive parachève la structuration des acteurs de la filière maïs au Mali. Elle avait pour objectif de parvenir à la mise en place d’un cadre de concertation entre les acteurs directs de la filière. Au cours de laquelle, les participants adopteront les statuts et règlement intérieur, éliront les membres des organes de gestion et de contrôle, mettront en place les organes de gestion et de contrôle de l’interprofession (conseil d’administration, comité de surveillance).
Pour le président de l‘APCAM, Bakary Togola, la culture du maïs recèle de grandes potentialités au Mali grâce, entre autres, à l’existence de conditions climatiques favorables dans les grands bassins de production et à la disponibilité des paquets technologiques issus de la recherche agronomique. Le maïs, à ses dires, produit au Mali est très apprécié par les consommateurs nationaux et ceux des pays voisins, puisqu’il est utilisé aussi dans l’alimentation des animaux et surtout de la volaille. « Culture de soudure, le maïs est devenu aujourd’hui une culture commerciale », a-t-il ajouté. Malgré, cet effort, il reconnaitra que la culture du maïs est demeurée une activité secondaire par les producteurs des zones encadrées du Mali. Comme entre autres contraintes du développement de la filière maïs, il a cité : l’insuffisance des débouchés fiables, les difficultés d’adoption et d’utilisation des paquets techniques dues au manque de suivi régulier, l’insuffisance de formation et d’information des producteurs, les difficultés de financement de la filière, et l’insuffisance d’organisations spécialisées des acteurs intervenant dans la filière.
S.K. KONÉ
Source: Le Flambeau