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Mali : comment allons-nous pouvoir nous retirer à partir de mars ?
Publié le jeudi 7 fevrier 2013  |  Atlantico.fr


© aBamako.com par as
Visite du Président de la République par intérim Dioncounda Traore aux troupes françaises
Bamako Senou. 16/01/2013. Le président de la République rend visite aux troupes françaises en compagnie de l’Ambassadeur de France au Mali Christian Rouyer


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Depuis janvier dernier, l’armée française évolue sur un nouveau théâtre d’opérations. Est-ce réaliste de se retirer ? N’y a-t-il pas des risques d’exactions et de vengeance sur les populations touaregs si les Français se retirent ?
Atlantico : Quelle est la situation actuelle ?

Jean-Bernard Pinatel : Toutes les grandes villes du nord ont été libérées par une offensive éclair de l’armée française accompagnée par quelques dizaines de soldats maliens. Il convient de souligner d’abord la réactivité et la virtuosité avec laquelle l’Armée française a été capable en trois semaines dans un premier temps de stopper l’offensive des terroristes vers le sud à hauteur de Konna, puis d’acheminer sur le terrain 3500 hommes et enfin de lancer une offensive sur plus de 1000 kilomètres qui a permis de chasser les terroristes et les forces rebelles de toutes les grandes villes du Nord Mali. Il faut également rappeler que, même si la presse a été privée d’image, cette offensive aura probablement couté aux forces adverses des pertes de plusieurs centaines d‘hommes, un imposant matériel et la destruction de centres logistiques importants. Cette intervention en première ligne des forces françaises, dont je n’avais cessé de dire qu’elle était indispensable, a permis l’accélération de la mobilisation des forces de la CEDEAO et surtout la décision du Tchad d’envoyer 2200 soldats aguerris au Mali. Ce contingent africain permettra de sécuriser les grandes villes du Mali et de permettre la reconstruction de l’armée malienne qui bénéficiera d’une aide en instructeurs, en matériels et en argent de la communauté européenne

Que reste-t-il à faire ?

Il faut maintenant aller chercher les terroristes d’Aqmi, du Mujao et des islamistes de l’Ansar Eddine, dispersés par petites unités dans un territoire plus grand que la France, mais qui seront obligés de stationner autour des points d’eau, ce qui limite le champ des possibles. Ce travail n’est clairement pas celui des forces classiques (...)lire la suite sur Atlantico

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