PARIS - Les quatre personnes interpellées mardi matin dans le cadre d’une enquête sur une filière de jihadistes vers le Sahel étaient toujours en garde à vue jeudi, a-t-on appris de source judiciaire.
Ces arrestations sont consécutives à l’interpellation en août à Niamey d’un Français, Cédric Lobo, par les autorités nigériennes alors qu’il espérait rejoindre Tombouctou, au Mali.
Expulsé vers la France, il avait été mis en examen fin août pour "association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste" puis placé en détention provisoire.
A Niamey, M. Lobo avait expliqué vouloir rallier des groupes jihadistes dans le nord du Mali, mais il s’est montré plus prudent dans ses propos en France.
Une source policière avait indiqué que les personnes arrêtées mardi étaient trois Franco-Congolais et un Malien, proches de M. Lobo. Elles ont été interpellées dans le cadre d’une information judiciaire conduite par le juge antiterroriste Marc Trévidic.
Leur garde à vue peut être prolongée jusqu’à samedi matin.