Depuis son couronnement à la magistrature suprême, le président IBK et son entourage n’arrivent pas à imposer leur style au rythme de gestion des affaires publiques.
Et chaque fois que le problème est posé, car la déception des Maliens n’arrête de grimper, on n’hésite pas à taxer la France ou la communauté Internationale de mettre les bâtons dans les roues du président IBK, Patati-Patata.
Y’en a vraiment marre de ces faux-fuyants. La France et la communauté Internationale ont toujours eu les mêmes politiques agressives envers les pays tiers pour imposer et/ou protéger les intérêts et le Mali n’en fera point exception. Et pourtant certains chefs d’Etat (Africains) trouvent les moyens d’amorcer leurs politiques de développement avec fermeté et des lignes rouges à ne pas franchir.
Au Nord, certains disent même que les militaires Français, en plus d’être un soutien logistique et financier des rebelles de la CMA, s’enturbannent pour se battre aux cotés des rebelles contre les militaires Maliens. Que cela soit vrai de vrai (votre serviteur n’a aucun moyen de vérifier), alors comment expliquer les dérives à Bamako et dans certaines autres régions du Sud du pays.
A ce que je sache, la France n’est nullement derrière les nominations des Ministres « incompétents » qui n’arrivent même pas définir un plan d’actions réaliste pour leurs départements respectifs. Il est temps que le Président se ressaisisse et mesure l’ampleur et la portée de chaque décision prise, car la réalité entre la vie à Koulouba et celle dans le Mali profond est grande comme pas possible.
Qu’est ce que bloque réellement IBK dans ces initiatives ? Manque de vision politique ? Manque de ressources humaines ? Manque de moyens financiers ?
Pauvres de nous !
M. KONDO
Source: L'Express de Bamako