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Abus de confiance/Escroquerie : De nombreuses entreprises du BTP victimes d’escroquerie de la part de l’honorable Mamadou Do Tounkara
Publié le vendredi 29 juillet 2016  |  La Revelation




Décidément la corruption, l’arnaque et autres formes de tromperie auraient monté d’un cran sous le régime d’IBK, venu pourtant pour lutter contre ces fléaux.
Mêmes les honorables députés ne manquent pas de moyens pour spolier les paisibles citoyens. C’est le cas de Mamadou Do Tounkara, élu à Kita sous les couleurs du RPM, actuellement 1er vice-président de l’Assemblée nationale, qui a, au nom d’un marché fictif, dépouillé plusieurs entrepreneurs du BTP.
Les faits remontent 2015, précisément entre février et juillet. En effet, le véreux députéa, au nom d’un marché chimérique financé par un fonds turc qui n’a jamais existé, escroqué plusieurs entreprises œuvrant dans le domaine des B TP au Mali.
Selon nos sources, courant 2015, l’honorable Mamadou DO Tounkara, à travers une entreprise fantôme dénommée Doumbia –SARL, a contactéplusieurs entreprises du BTP pour un marché portant sur la construction de 4000 kits scolaires au Mali, dont 2000 pour le seul cercle de Kita, sa circonscription électorale.
Ainsi, il fera croire aux entrepreneurs qu’il y eut appel d’offres et que c’est Doumbia SARL qui a gagné le marché.
Pour inciter davantage les entrepreneurs à mordre à l’appât, il leur a fait savoir que les travaux sont financés par un fonds turc et que c’est le président IBK lui-même qui s’est rendu en Turquie pour le négocier. Toujours dans ses œuvres machiavéliques, le député et ses complices montreront une autre entreprise dé nommée SOCOGEC, qui appartiendrait à un Sénégalais, comme maître délégué d’ouvrage.
Dans un premier temps, le député arnaqueur et ses entreprises fictives avait fixé le montant de 75.000.000F (soixante-quinze millions) par kit. Vue l’ampleur des travaux, cela n’a pas été du goût des entrepreneurs. Finalement ce montant sera revu à la hausse à 80.000.000F (Quatre-vingts millions). Ce montant suscita alors du l’engouement auprès des entrepreneurs.
Pour avoir le marché, il y a avait certaines conditions à remplir. Ainsi, les entrepreneurs devaient payer à un notaire, le montant de 200.000F CFA par kit scolaire qu’il prétend réaliser.
Pour cela un cabinet de notaire leur fut indiqué pour le paiement de cette somme. Une autre condition était que les 5% du montant de chaque kit scolaire étaient y versés au compte de Doumbia SARL, appuyé d’un supposé ingénieur du nom de Fadiala Kéita. Ensuite chaque entrepreneur devrait se rendre dans les villages où il prétend réaliser ses travaux pour discuter avec le chef de village et ses conseillers.
Ainsi, le marché était donné en fonction de ces différents Procès-verbaux (PV).En outre chaque entreprise devrait préfinancer les travaux à hauteur de 20%.
C’est ainsi que les entrepreneurs se rendirent dans les différents villages du cercle de Kita pour avoir l’aval du conseil villageois ainsi que l’indication du site sur lequel les travaux devaient être réalisés.
Beaucoup d’entreprisesavaient ainsi commencé à travailler sur fonds propres. Si certaines avaient préfinancé les travaux à hauteur de 20% du montant total, d’autres sont allées jusqu’à 50%.
Celles qui ont trainé les pieds étaient seulement à l’installation. Selon les informations, certains entrepreneurs avaient même érigé des châteaux. Et le projet avait suscité beaucoup d’espoir dans les différents villages. D’ailleurs le village de Tambaca avait donné son terrain de sport pour la réalisation du kit.
Au moment où les entrepreneurs espéraient avoir de l’argent, quelle ne fut leur surprise et déception !Ils se rendirent compte qu’ils venaient d’être victimes d’escroquerie du député Mamadou Do Tounkara car le supposé fonds turc n’a jamais existé.
Les pauvres entrepreneurs n’ont que leurs yeux pour pleurer car ayant englouti leurs fonds dans un marché fictif monté de toute pièce par le véreux député.
L’honorable Mamadou Do Tounkara et ses entreprises fantômes, Doumbia SARL et SOCOGEC font souffrir les entrepreneurs. D’autres ont été ruinés car ayant dépensé les maigres fonds dans le préfinancement des kits scolaires.
Aux dernières nouvelles la SOCOGEC a complètement disparu des rues de Bamako. Le promoteur, un Sénégalais, serait rentré chez lui. Pour tromper la vigilance des gens, elle avait élaboré des cartes d’invitation pour faire part de la pose de la première pierre de la maison des jeunes.
Nous allons donner plus de détails dans notre prochaine parution.
Ah escroquerie quand tu nous tiens !
Affaire à suivre !
Moussa Diarra
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