Mercredi, le 27 juillet, les membres de la direction générale du Groupe RANDGOLD ressource Mali ont animé une conférence de presse qui a été suivie d’une cérémonie de remise des dons de la fondation (NOS VIES EN PARTAGE), dans la salle YELEN de l’hôtel Salam.
Implantée au Mali depuis 1995, le GROUPE RANGOLD est une industrie minière dont l’objectif principal est d’aller rechercher les capitaux au nord et de venir les investir au sud. L’entreprise exploite actuellement au Mali trois mines (Morila, Loulo et Gounkoto), continue avec l’exploration d’autres sites et collabore avec des entreprises, évoluant dans le même domaine et qui sont aussi présents dans notre pays. Aujourd’hui, la compagnie travaille dans trois autres pays en Afrique (Sénégal, Côte d’Ivoire et République Démocratique du Congo).
Mark BRISTOW, le directeur exécutif a déclaré que “La clarification de la convention sous laquelle Randgold opère au Mali va permettre à la compagnie de s’engager pour plus d’investissements dans le pays. La récente conclusion de la procédure d’arbitrage a levé la confusion par rapport à l’interprétation de certaines dispositions de la convention vieille de 20 ans et contenant une clause d’arbitrage tout en donnant l’assurance que Randgold pourrait maximiser le potentiel du complexe Loulo-Goukoto un des plus grands du genre dans le monde et ce, au profit de toutes les parties prenantes y compris le gouvernement et la population du Mali. En conséquence, la société ne s’attend à aucun impact sus ses états financiers après la décision qui est conforme à la pratique comptable initialement adoptée, la décision arbitraire a aussi clarifié la façon dont Randgold va continuer à investir dans ses opérations et dans l’exploration en vue de la découverte d’autres mines de classe mondiale dans le pays. “
BRISTOW a ajouté : “Nous avons une longue histoire de partenariat avec le Mali et durant cette période, le pays et la compagnie ont eu à travailler durement ensemble pour surmonter de nombreux défis. Randgold est engagée pour continuer cette coopération dans l’intérêt de sécuriser à long terme la durabilité de l’économie malienne et l’industrie minière qui en est l’épine dorsale.”
BRISTOW a signalé que : ”les mines de Randgold au Mali représentaient par an, entre 7 à 11% du PIB avec la mine de Loulo qui a contribué déjà pour $ 2.3 milliards dans l’économie du pays, Gounkoto pour $ 0.6 milliard et Morila $ 2 milliards sous forme de royalties, de taxes, salaires, payements aux fournisseurs locaux et des investissements en faveur des communautés. Entre elles, les mines de Loulo, de Gounkoto et de Morila dont Randgold est l’opérateur ont produit 11 millions d’onces et procurés des emplois à 4.800 personnes. Toutes ces opérations sont dirigées par des équipes constituées entièrement par de Maliens. Morila est maintenant presque au terme de sa vie mais elle a encore devant elle, trois années de production rentable pendant que le complexe Loulo-Gounkoto est en voie pour battre sa production de 2016 et continuera de produire plus de 600.000 onces d’or par an pendant les 10 prochaines années avec une durée de vie qui dépassera bien cet horizon.”
” Dans le même temps, nos équipes d’exploration sur les projets avancés et permis d’exploitation continuent d’élargir la base de notre portefeuille ainsi que notre présence au Mali avec des succès remarquables sur le permis de Loulo-Gounkoto ainsi que sur nos autres concessions. A Gara, elles ont déjà délivré plus d’un million d’onces de ressources additionnelles durant les 18 derniers mois pendant qu’à Gounkoto le projet de nouvelle super fosse est bien avancé”, a-t-il ajouté.
BRISTOW affirme que : “Une industrie minière couronnée de succès et durable pourrait jouer un rôle majeur dans le développement de l’économie malienne si de nouveaux investissements étrangers pouvaient être attirés à travers un régime fiscal clair et stable, sécurisé par une convention. “
Le moment de l’échange avec les hommes de la presse commence par la question ” qu’en est-il de la promesse de formation des étudiants maliens, fait par le Groupe ? ”. Mahamadou SAMAKE, Directeur régional du groupe, Afrique de l’Ouest, répond à la question : “Dans tous les pays où le groupe opère, il est accordé systématiquement deux (2) bourses par an aux deux meilleurs étudiants des Facultés des Sciences de la terre. Ainsi, c’est mieux de former un étudiant local pour qu’il retourne travailler dans l’entreprise après sa formation que de prendre un expatrié qui revient plus cher à la société“.
A la question ‘‘ Quelle est votre appréciation sur le nouveau code minier ?”.Dr Mark BRISTOW répond : “On ne change pas les règles du jeu pendant le match et c’est ce que l’Etat du Mali fait avec les industries minières. De 1990 à 2016, il y a eu trois codes miniers (en 1991, en 1999 et en 2012) au Mali et aujourd’hui il est en instance de relecture. Actuellement, construire une mine en Côte d’Ivoire coûte trente (fois) moins cher qu’au Mali. Le tout nouveau code minier doit permettre d’attirer plus d’investisseurs et d’être compétitif par rapport aux pays voisins”.
Cérémonie de donation à cinq associations humanitaires du pays.
Après la conférence de presse, place fut donnée à la fondation ” NOS VIES EN PARTGE ” de remettre des chèques à quelques associations de notre pays. L’objectif principal de cette fondation est d’apporter une aide financière aux enfants qui sont les plus démunis dans le continent Africain. A cet effet, cinq associations humanitaires ont bénéficié du soutien de la fondation. Il s’agit d’ASE-Mali qui a bénéficié d’un chèque de 40.000 Dollar US (24.000.000F CFA), SOS Village d’enfants de Sanankôrôba, Pouponnière de la rive droite, AMALDEM et Houna KASSO ont bénéficié chacun d’un chèque de 16.000 dollar us (10.000.000F CFA).
Sory Ibrahim TRAORE, Stagiaire
Source: Zénith Balé