Le lundi 25 juillet 2016, aux environs de 19 heures à Niamana ATT Bougou, aux 1800 logements en commune V du district de Bamako, précisément dans la famille Lam, une catastrophe s’est déroulée au crépuscule, lorsque le fils de Nacourouni Diabaté, l’épouse de Moctar Lam chargea son fils d’aller monter une nouvelle tête à la bombonne de gaz posée au dehors et que la bonne à tout faire attendait d’utiliser. Pendant ce temps cette dernière et son enfant étaient dans la cuisine, ventilant un fourneau plein de braises de feu. Le gaz ayant fait fuite, soudain le feu l’attira en direction de la cuisine.
C’est ainsi que le bébé fut d’abord atteint par le feu. Sa mère, la bonne, affolée sortit précipitamment de la cuisine puis fit demi-tour pour sauver son enfant. Dans le même élan, le fils de Makourouni, la maîtresse de maison, la suivit dans l’intention de sauver le bébé brûlant à l’intérieur de la cuisine. Peine perdue !, Tous les trois furent sérieusement brûlés par l’incendie. Alertée par le vacarme, Madame Lam Macourouni sauta de son lit pour venir aux nouvelles. Eperdue par la scène dramatique, elle hurla de toutes ses forces et se jeta au feu pour tenter de sauver les 3 personnes se tordant dans les flammes. A son tour, elle fut brûlée. Les voisins accoururent de toute part pour leur porter secours. Les quatre victimes, plus ou moins atteintes furent sorties de cet enfer. Ensuite, la protection civile alertée vint les transporter d’urgence au Centre Hospitalier Universitaire Gabriel (CHU) Touré de Bamako où elles reçurent des soins appropriés.
Trois jours plus tard, soit le jeudi 28 Juillet 2016 aux alentours 14 heures, le bébé rendit l’âme à 13H, suivi de sa mère, la bonne, à 14H30.
Quant à madame Lam et son fils, les deux rescapés, ils reçoivent toujours des soins à Gabriel Touré. C’est le lieu d’attirer l’attention des femmes de ménage sur le danger des bombonnes de gaz, qu’il faut à tout prix éloigner des enfants et dont l’utilisation doit s’effectuer avec mille prudences.
En cette douloureuse circonstance, toute la rédaction de l’Inspecteur adresse ses condoléances les plus attristées à la famille des disparus.
Nouhoum KONARE