La Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées de la France a récemment publié un rapport d’information sur les «interventions extérieures de la France» et fais des propositions dans le but, dit-elle, «d’amélioration des conditions d’engagement et de désengagement de nos soldats, à travers une approche globale et coordonnées des forces dont dispose l’Etat français». Le document, élaboré par six sénateurs fait 7 propositions à destination du pouvoir politique et de l’institution armée.
Le point n° 4 propose ainsi d’«Agir au sein des Nations unies en faveur de forces «Casques bleus» plus robustes et plus efficaces».
En termes plus clairs, les opérations militaires françaises sont appelées à se dissoudre dans les forces onusiennes appelées «Casques Bleus». C’est dire que les missions telles Sangaris en République centrafricaine, et Chammal en Irak et en Syrie, et Barkhane au Mali sont appelées à disparaître en se fondant dans les «Casques bleus».
Motif évoqué par les Sénateurs: «Amélioration des conditions d’engagement et de désengagement de nos soldats, à travers une approche globale et coordonnées des forces dont dispose l’Etat français».
Des voix autorisées s’élèvent cependant en France pour dire que l’opération Barkhane en l’occurrence, a été un échec.
Au Mali, l’on s’interroge aussi sur son efficacité au regard du maigre résultat obtenu depuis la mutation de «Serval» en «Barkhane» le 1er août 2014. Et pour cause, les jihadistes les plus recherchés Belmocktar, Iyad Ag Ghali, entre autres) courent toujours et continuent de mener la vie difficile aux armées nationales et à la mission onusienne.
B.S. Diarra