Si le bilan s’avère désastreux côté FAMA (une vingtaine de morts et 35 blessés), il ne l’est pas moins dans les rangs des assaillants. Aussi, c’est la lenteur dans l’acheminement du renfort qui a fait basculer le rapport de force.
Il nous revient, de sources bien introduites, que les assaillants étaient en surnombre et ont ainsi submergé les FAMA. Pour autant, ces derniers, se sont bien défendus et ont même contenu l’assaut dans un premier temps. Mais le facteur nombre a joué contre eux.
Il fallait donc un renfort. Ce qui a été demandé à Ségou. C’est là que réside la défaillance. Après plusieurs heures de combat et espérant l’arrivée du renfort, les soldats n’ont rien vu. Submergés par le nombre et avec des munitions désormais comptées, ils durent très logiquement se replier sur Ségou. Ils ne sont pas blâmables !
Mais pourquoi donc le renfort tant attendu n’est pas arrivé ? Là, des spéculations vont bon train. L’on sait, en tout état de cause, qu’a été posé un problème de ravitaillement des véhicules en carburant. Ceci expliquerait-il le limogeage de certains membres du personnel de commandement de la zone militaire en question? Tout l’indique.
Rappelons toutefois que ceux de Nampala se sont bien battus et semblent même avoir fait plus de victimes dans les rangs des assaillants. Ceux-ci, nous rapporte-t-on, ont bien eu le temps d’emporter morts et blessés non sans avoir miné le terrain avant de se retirer.
B.S. Diarra