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Agression physique du président de la République: Hamadoun Amion Guindo, Oumar Mariko, Younouss Hamèye Dicko, les présumés auteurs
Publié le jeudi 24 mai 2012   |  Le Matin




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Ce sont ces trois ‘’mousquetaires’’ qui ont manipulé les jeunes avant de les jeter dans les rues de Bamako, avant-hier lundi. Jamais dans l’histoire du Mali, des manifestants du centre ville de Bamako n’ont réussi à monter sur les hauteurs du palais de Koulouba jusqu’à aller agresser physiquement le président de la République. Un crime abominable !

Les organisateurs de la marche qui sont de prime abord, les auteurs présumés de l’agression pour avoir manipulé puis jeté dans les rues de Bamako de jeunes marcheurs avaient même décidé de remettre ça. ils ne sont nullement inquiétés. Du moins pour le moment. Aucune colère ne peut donner une idée aussi abjecte à des marcheurs qui, beaucoup ne savaient pas pourquoi ils ont été mobilisés. Au matin du lundi, les manifestants se sont massés au centre international des conférences où devait se tenir la convention de la Coordination des patriotes du Mali (Copam), une organisation présidée par Hamadoun Amion Guindo et qui a pour but de soutenir le Cnrdre contre vents et marrées.

Les trois ‘’mousquetaires’’ que sont Hamadoun Amion Guindo, président de la Copam, Oumar Mariko, président du MP 22, Younouss Hamèye Dicko, président du Rds et membre des deux mouvements ci-dessus cités ou dans une moindre mesure Me Gakou qui adhère à la cause, doivent être interpellés pour leurs actes. Ils avaient pourtant planifié l’agression physique du président de la République en ces termes : « si la Cedeao s’entête à prolonger l’intérim de Dioncounda Traoré, nous le délogerons… ». Lors d’une conférence de presse, Hamadoun Amion Guindo tremblait à l’idée de parler de la décision de la Cedeao qui consistait à confier la présidence de la transition politique à Dioncounda Traoré. « Ils n’ont jamais caché leur volonté à en découdre avec Dioncounda Traoré s’il devenait président de la transition… », nous a confié un homme politique qui a requis l’anonymat.

Et la police anti-émeute dans tout ça ?

Pourquoi la police anti-émeute n’a-t-elle pas empêché les manifestants de grimper la colline de Koulouba ? Qu’est-ce qui s’est réellement passé ? Y avait-il complicité ? Où étaient passés les gardes du président ? Ces questions déchirent les Maliens de toutes les couches. Qui se sentira en sécurité encore dans un pays où des manifestants trouvent les moyens d’aller agresser physiquement le président de la République comme un vulgaire voleur attrapé dans un marché de Bamako ? Des têtes doivent tomber et ce forfait gravissime ne doit en aucun cas rester impuni.

Dans notre édition N° 127 du mercredi 11 avril, nous titrions en manchette, « la République menacée par des opportunistes ». Eh bien, ils sont malheureusement encore à la manœuvre. Parce qu’ils n’ont pas eu de postes ministériels dans le gouvernement de Cheick Modibo Diarra, parce qu’ils se sont brusquement sentis écarter de la gestion des affaires alors que leur soutien au Cnrdre n’a pas fait défaut.

Alhassane H.Maïga

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