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Mali : un jour le tour d’Amadou Haya Sanogo viendra… peut-être !
Publié le dimanche 31 juillet 2016  |  Jeune Afrique
Capitaine
© Autre presse par DR
Capitaine Amadou Sanogo




Le procès d’Amadou Haya Sanogo, écroué depuis la fin de 2013, n’a toujours pas démarré. Mais le temps presse.

Voilà plus de six mois que la cour d’appel de Bamako a ordonné le renvoi d’Amadou Haya Sanogo et de ses dix-sept coaccusés devant une cour d’assises pour répondre de la disparition et de l’assassinat de vingt et un Bérets rouges lors du contre-coup d’État des 30 avril et 1er mai 2012. C’était le 22 décembre 2015. Depuis, aucune date de procès n’a été annoncée, au grand dam des familles des victimes.

« Tout est bouclé et rien n’empêche la tenue de cette audience. Le procureur général doit juste déterminer une date. La balle est dans son camp et dans celui du ministère de la Justice », explique Me Moctar Mariko, président de l’Association malienne des droits de l’homme (AMDH) et partie civile dans cette procédure, qui dénonce un « manque de volonté politique ».

À LIRE AUSSI :Mali : à Manantali, Amadou Haya Sanogo prend son mal en patience
De son côté, Mamadou Lamine Coulibaly, procureur général près la cour d’appel, affirme que ce procès aura bien lieu et que l’affaire des Bérets rouges disparus fera l’objet d’une audience spéciale devant une cour d’assises. Alors pourquoi tant d’attente ? « Sanogo est du genre bavard et n’a pas sa langue dans sa poche. Il pourrait donc faire des révélations gênantes sur plusieurs personnes qui font partie du pouvoir actuel », hasarde un officier proche des renseignements maliens.

Les raisons de l’exaspération des parties civiles

Mais le temps presse, rappellent les parties civiles. La loi prévoit en effet trois ans de détention préventive pour un crime. Si le détenu n’a pas été jugé au bout de ces trois ans, il doit être libéré. Or, Amadou Haya Sanogo a été placé sous mandat de dépôt le 27 novembre 2013. S’il n’a pas été convoqué devant une cour d’assises d’ici au 27 novembre 2016, il pourra donc être remis en liberté – d’où la nécessité, pour sa défense, de jouer la montre.

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