Au Mali, la saison des pluies rime avec terreur pour certaines familles. Ce, malgré les nombreux efforts déployés par l’Etat dans sa politique d’urbanisation et d’assainissement. Une situation qui interpelle la responsabilité des habitants eux-mêmes et des autorités communales, désintéressées de leur devoir.
Les élus municipaux du District en sa tête, le maire central Adama Sangaré n’apprennent rien des erreurs du passé.
D’année en année, les quartiers démunis de Bamako font l’objet d’une inondation qui cause des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants.
Pour lutter contre les inondations pendant l’hivernage, le curage des caniveaux est l’impérieuse injonction qu’ordonne l’Etat comme solution à long terme.
Auparavant, à l’approche de chaque hivernage, la mairie du District déployait de gros moyens financiers pour curer tous les caniveaux afin de permettre le ruissellement rapide des eaux de pluies vers le fleuve. Idem pour les services techniques de l’Etat qui s’efforcent pour offrir aux Maliens un cadre de vie décent au cours de cette saison difficile.
Pour cette année où l’hivernage donne déjà le signal fort par des inondations dans certains cercles et région du Mali, le curage des caniveaux dans Bamako ne semble être pris au sérieux, pour prévenir l’inondation à tout risque.
La question d’inondation est devenue récurrente dans la capitale. Il est donc permis de dire que cette année ne va pas échapper à cette traditionnelle inondation devenue récidiviste, mais avec ce que l’Etat a donné comme instruction, il faut dire que rien ne sera comme avant. La balle est donc dans le camp des citoyens, premiers concernés qui doivent s’activer pour accompagner les autorités.
En tout état de cause, les différentes mairies du District de Bamako sont fortement interpelées, et sont déjà sur le qui-vive pour prendre des mesures idoines et prévenir les inondations.
A Bahthily
Source: L’observatoire