La salle de réunion du parti Front Africain pour la Mobilisation et l’Action (FAMA) a abrité, le samedi dernier, une journée d’échanges sur l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger. La cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence de M. Idrissa Ganamé, secrétaire général du parti et en présence des participants venus de divers horizons.
Dans son discours d’ouverture, le Secrétaire général a mis l’accent sur l’importance du thème, à savoir : ”Accord pour la paix et la réconciliation nationale” qui est d’une importance capitale pour le Mali. Aux dires de M. Ganamé, tous les Maliens doivent se sentir concernés afin d’apporter leur contribution dans sa mise en œuvre. A travers cette journée d’échanges, a-t-il souligné, le parti FAMA jouera sa partition.
Cette rencontre d’échanges a permis aux participants de cerner tous les contours de l’accord en vue de contribuer efficacement à sa mise en œuvre.
Dans sa communication, M. Mohamed Meddy Ag Moulou, conseiller technique au Ministère de la Réconciliation Nationale, s’est penché sur la constitution des autorités intérimaires contenues dans l’accord pour la paix et la réconciliation nationale mais qui fait l’objet de divergences dans certaines localités. Objectifs, missions, fonctionnements, mode de désignation des membres (qui est d’ailleurs de façon consensuelle), sont, entre autres, les sujets développés par le conférencier sous l’œil vigilant du modérateur, M. Oumar Ba, juriste de son état.
Aujourd’hui, dans la mise en œuvre de l’accord, le gouvernement du Mali a beaucoup fait, a-t-il martelé. Car, au jour d’aujourd’hui, toutes les structures prévues par l’accord sont fonctionnelles. Ce qui prouve la bonne volonté des autorités maliennes. Aussi, par rapport au cantonnement des mouvements armés, sur les 24 sites proposés, 17 sites ont été retenus par la MINUSMA parmi lesquels 11 ont été validés dont 3 déjà aménagés. Concernant les réfugiés, plus de 40.600 réfugiés ont déjà fait leur retour au Mali de nos jours.
Pour le conférencier, l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale demeure aujourd’hui un outil qui permettra au Mali d connaitre le bout du tunnel. Donc, en a approprié serait une bonne chose pour tous les Maliens, pensent les responsables du parti FAMA.
Y. Sangaré