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L’offensive au Mali vise désormais des groupes dispersés mais actifs
Publié le jeudi 7 fevrier 2013  |  20minutes.fr


© Autre presse par EMA
Les forces maliennes (FAMA) appuyées par les soldats français de l’opération Serval
Le 21 janvier 2013, les forces maliennes (FAMA) appuyées par les soldats français de l’opération Serval ont repris aux terroristes les villes de Diabaly et de Duentza. Cette conquête permet désormais, en complément du dispositif en place aux alentours des villes de Mopti et de Sévaré depuis le 19 janvier 2012, de couvrir l’accès vers la capitale malienne et d’empêcher les groupes terroristes de menacer le Sud du Mali.


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Les autorités françaises ont donné, mercredi 6 février, des signes de confusion sur l’issue de l’opération militaire au Mali, qui semblait depuis le 10 janvier fermement conduite par le chef de l’Etat et son ministre de la défense. ’Si tout se passe comme prévu, à partir du mois de mars, les troupes déployées au Mali devraient diminuer’, a déclaré la porte-parole du gouvernement à l’issue du conseil des ministres. Ces propos rompent avec la ligne présidentielle adoptée jusqu’alors les forces resteront ’le temps qu’il faudra’. Ils avaient été tenus par le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius, dans la presse le matin. Or, selon plusieurs sources, François Hollande ne les a pas pris à son compte lors du conseil.

M. Fabius avait déjà provoqué des tensions, le 13 janvier, en révélant l’autorisation de survol donnée par l’Algérie aux avions français. D’autant que les Rafale étaient, deux jours plus tôt, passés par une autre route.

Le calendrier de l’opération malienne est peu maîtrisable. Le message politique martelé ces derniers jours ’la France n’a pas vocation à rester au Mali’ procède encore beaucoup d’un affichage, dans l’attente du relais, que Paris veut accélérer, des forces africaines et maliennes. Le ’retrait’ se fera ’en sifflet’, a seulement précisé, mercredi, le ministre Jean-Yves le Drian, ce que les militaires traduisent par ’au compte-gouttes’.
’ACCROCHAGES’ À GAO

Paris achève à peine de déployer son armée, dans une opération au sol plus volumineuse que l’Afghanistan. Les effectifs, 4 000 hommes, ont atteint leur maximum le 4 février. La deuxième phase de l’opération Serval, repousser les islamistes vers le nord, n’est pas terminée. Les villes ont été ’prises’, Tombouctou, Gao, Kidal en partie. La compagnie du 2e REP qui a sauté sur Tombouctou est déjà repartie sur sa base d’Abidjan, illustrant la ’guerre de (...)
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