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Position ambigue du Cnrdre face à l’agression de Dioncounda Traoré : Les ministres Konaté et Camara doivent démissionner
Publié le jeudi 24 mai 2012   |  Le Pretoire




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Le Chef du Cnrdre, le capitaine Amadou Haya Sanogo suscite de la méfiance en raison de son manque de clarté. En effet, ayant signé un accord avec la CEDEAO relatif à la transition dont le principal point d’accord reste le maintien de Dioncounda Traoré à la tête de l’Etat, l’agression de Dioncounda Traoré laisse planer un doute sérieux quant à la volonté manifeste de cet homme de quitter le pouvoir.

Ayant les leviers du pouvoir dans le gouvernement à travers les ministres de la sécurité Intérieure Tiéfing Konaté et celui de la défense, Yamoussa Camara, ces derniers ont tout simplement failli sur toute la ligne. Toute personne dotée d’un bon sens peut par une simple analyse de la journée du 21 mai y parvenir à comprendre le jeu trouble du CNRDRE.

Les facilitateurs de la CEDEAO ont convenu d’un accord avec les putschistes, lequel s’est soldé par la désignation du Pr Dioncounda Traoré à la tête du pays. L’on sait bien que cet accord a été arraché suite à une longue et difficile négociation pour la simple raison que l’homme fort de Kati voulait présider la transition. D’où l’idée d’une convention nationale émise par lui. Elle n’aura pas l’assentiment des principales formations politiques et grâce à la pression de la CEDEAO, il abandonna personnellement le projet. La COPAM, composée des partisans du capitaine Amadou Haya Sanogo en a fait son chou gras. Opposés au maintien de Dioncounda Traoré à la tête de l’Etat, les responsables de cette organisation décidèrent d’organiser une marche de protestation sur Koulouba. Des milliers de manifestants prirent d’assaut les artères de Bamako et facilement sans aucune résistance, ils accédèrent au Secrétariat général du Gouvernement, lieu de travail du Président de la République. Une question taraude les esprits. Où étaient les agents de la sécurité ? Les ministres en charge de la sécurité intérieure, de la défense et des Anciens Combattants plus le Gouverneur du District de Bamako n’ont-ils pas mesuré la menace qui planait sur la personne de Dioncounda ? Le Premier ministre Cheick Modibo Diarra est-il sans reproche, lui qui est chargé de coordonner l’action gouvernementale ?

Les responsabilités sont partagées.

Le premier ministre a sa part de responsabilité. D’abord, il a refusé de recevoir personnellement les manifestants. Il a envoyé une délégation pour échanger avec eux. Ce qui n’a pas plu à ces derniers. Dès lors la tension a monté et n’ayant pas eu d’interlocuteur de taille, ils ont continué leur chemin. Dr Cheick savait pertinemment que ces gens là se dirigeaient vers Koulouba. Est-ce Cheick Modibo Diarra a demandé à ses ministres en charge de la sécurité de prendre les dispositions nécessaires afin d’éviter ce qui est arrivé. Et pire dans son intervention sur les antennes de la télévision nationale, il n’a pas condamné l’agression contre le Pr Dioncounda. Au lieu de tenir un discours de fermeté, il se contente de supplier les manifestants à arrêter les marches. La réaction du gouvernement est venue tardivement. Il a fallu que la CEDEAO et la communauté internationale condamnent cette agression pour que le Gouvernement retrouve la langue. Dans quel Etat sommes-nous ?

La responsabilité de Tiéfing Konaté, Yamoussa Camara et du Gouverneur du district de Bamako en cause

Ayant sous leur contrôle les forces de l’ordre et de sécurité, entendez par là la police, la gendarmerie, et la garde, ces trois personnes ont
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