Le lancement de la prérentrée de la 2ème édition de l’Université de Vacances a eu lieu samedi dernier à l’Institut Français de Bamako. La cérémonie était placée sous la présidence du PDG du groupe Walaha, Fousseyni Diabaté, en présence des officiels dont Moussa Mara, ancien premier ministre, Me Mamadou Gaoussou Diarra, ancien ministre de la jeunesse, Moussa Sylvain Diakité, PDG de CSC international et Cessé Koné, promoteur de l’hôtel Radisson Blu.
L’université de Vacances est organisée par le groupe Walaha et parrainée par le ministre de la Nouvelle technologie de l’information et de la communication du Togo. C’est un espace d’apprentissage pratique aussi bien pour les professionnels que pour les débutants. Le programme commence ce lundi à Ségou du 1er au 10 et du 13 au 23 août à Lomé.
Au cours de cette cérémonie, le PDG du groupe Walaha a expliqué leur démarche. C’est une entreprise culturelle créée par des jeunes maliens en 2009. C’est un projet monté par des jeunes évoluant dans plusieurs secteurs. Ils se sont regroupés pour créer un groupe afin de partager leurs expériences dans le domaine de la communication, du journalisme, du marketing, de la photographie, de l’art plastique et plusieurs autres disciplines.
Le groupe a invité trois personnalités maliennes à échanger avec l’assistance sur leurs expériences. Ils ont parlé de leur parcours et leur stratégie pour bien édifier la jeunesse malienne. « C’est sont des exemples pour les jeunes », nous a confié le communicateur du groupe Walaha.
L’homme d’affaires qui a gagné des Milliards en vendant des mangues, Moussa Sylvain Diakité a expliqué ses débuts lors de son intervention. Il a mis l’accent sur l’entreprenariat et demande aux jeunes d’entreprendre des activités, tout en ne comptant toujours sur l’Etat. « Il faut oser entreprendre car la terre est le moyen sûr pour lutter contre le chômage », a dit le PDG du CSC International. Selon Me Gaoussou Diarra, « les jeunes doivent être des acteurs et non des spectateurs ». Il compare la vie à une salle de cinéma, où il existe deux types de public : les spectateurs et les acteurs. Notre jeunesse doit est le moteur de tout développement car elle représente plus de 70% de la population. Il a formuler des veux à l’endroit de la jeunesse pour que celle-ci devienne une citoyenne en mettant au devant de la scène l’Etat et le respect du bien public.
« Je suis parti de mon village avec 5.000F CFA », a raconté le promoteur de l’Hôtel Radisson Blu. Il faut croire à l’avenir. Il a parlé de ses débuts jusqu’à la construction de son dernier hôtel à Abidjan. Ce natif de la zone de Nara est un exemple pour la jeunesse malienne. L’université de vacances est une école pratique pour la jeunesse malienne. Elle permet à la jeunesse malienne de s’invertir dans le secteur de l’entreprenariat
Amadou SOW