Le bébé miraculeux, né dans le cercle de Keniéba au mois de janvier, avec quatre pieds, quatre bras, deux sexes et des dents est décédé le mardi 6 février à la suite d’une intervention chirurgicale au Gabriel Touré. Cette opération consistait à amputer le nouveau né de certains membres jugés inutiles. L’hémorragie qui a été déclenchée a entraîne une défaillance cardiaque qui lui été fatale.
Le miraculeux bébé né le 3 janvier 2013 à Lénikoto dans le cercle de Kéniéba, est décédé le mardi 5 février. L’opération qu’il a subie consistait à le débarrasser des deux pieds et deux bras de plus. Selon ses parents, il était prévu que les médecins procèdent à l’ablation des membres un à un afin de limiter tout risque d’hémorragie. Malheureusement, ils ont coupé tous les membres à la fois. Le bébé n’a pas pu supporter l’opération. Ce qui n’est guère surprenant, quand on sait qu’un enfant ne peut pas supporter les grandes interventions chirurgicales. Ainsi, une hémorragie s’est produite en entrainant une défaillance cardiaque chez le bébé qui a rendu l’âme aux environs de 5 heures du matin.
L’enfant pour rappel est né avec quatre pieds, quatre bras, deux sexes et des dents défrayant du coup la chronique. La malformation congénitale était-elle due aux effets des produits chimiques utilisés dans les zones minières ou était-elle due à un message que le tout puissant voudrait envoyer à l’humanité ?Qu’il ait des membres de plus, un sexe de plus, on peut le comprendre, mais des dents !!! Cela dépasse notre entendement.
Il était le quatrième enfant du jeune couple Fadiala Sissoko, cultivateur de son état et de Fakadio Kanouté, ménagère. Leurs premiers enfants sont nés bien portants. Toutefois, il y a lieu de s’interroger si le moment était mieux indiqué pour procéder à une telle opération sur un enfant. Est-ce qu’il ne fallait pas attendre qu’il grandisse et qu’il soit à même de supporter cette opération ? Ailleurs, des prouesses chirurgicales ont été réalisées sur des enfants siamois. Beaucoup d’autres interventions ont été réalisées avec pugnacité par d’excellents médecins. Nos chirurgiens auraient beaucoup à gagner s’ils avaient coordonné leur travail avec ceux d’autres pays disposant d’équipements de pointe.
Personne ne sait ce qu’allait devenir ce bébé si on lui avait donné la chance de grandir. La science en a voulu autrement.