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Entreprenariat Jeunes : Kéita Fatoumata Sangho invité de Give 1 talks
Publié le mercredi 3 aout 2016  |  L’enquêteur
49ème
© aBamako.com par Momo
49ème session ordinaire du conseil d’administration de la BDM SA
Bamako, le 27 décembre 2014. M. Abdoulaye Daffé, PDG de la BDM-sa a présidé la 49ème session ordinaire du conseil d’administration de la BDM SA, en présence de M. Mohamed Agouni, l’administrateur de la BMCE.




l’entreprenariat jeunes « Give 1 Talks », initiative des Jeunes de la Commune V, dirigée par Ibrahim Maiga, a accueilli la Directrice du Marketing, du développement et de la Communication, Kéita Fatoumata Sangho pour entretenir l’assistance sur la question de l’autonomisation des femmes. C’était vendredi dernier, à la Mairie de la Commune V. C’était en présence de Moussa Guindo, Conseiller technique au Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille.

Première Présidente du parlement des enfants du Mali dans les années 1990 et Présidente de l’Association ADA-Mali (engagée dans la lutte contre la maladie du Noma au Mali et le renforcement du leadership de la jeunesse malienne) et ancienne Présidente de la Jeune Chambre Internationale Bamako Ciwara, la Directrice Marketing, du Développement et de la Communication de la Banque de Développement du Mali (BDM-Sa), Kéita Fatoumata Sangho, était venue partager avec l’assistance, des jeunes essentiellement, son expérience d’épouse et de mère au foyer et de cadre d’un des plus grands établissements bancaires du Mali.
Mme Kéita définit l’autonomisation des femmes comme le « processus par lequel une femme acquiert par elle-même suffisamment de capacités pour prendre elle-même des décisions importantes aux niveaux économique, social, politique, familial, médical, humain, etc. » Partant de ce postulat, elle relève qu’en Afrique en général, « des hommes et des femmes font l’expérience d’inégalités de traitement. ». Aussi suggère-t-elle de considérer le leadership jeune sous un angle plus large : « nous sommes dans un monde globalisé. Le leadership des jeunes doit dépasser la sphère nationale et s’inscrire dans un cadre mondialisé. Une connexion avec les autres pays est obligatoire car nos destins sont quelque part liés. »
Elle constate néanmoins que des opportunités sont offertes aux jeunes et aux femmes de pouvoir s’exprimer et ce dans les domaines de l’Education, de la Santé, de la Justice, de l’économie, où l’égalité des chances pour trouver un emploi, faire carrière, créer une affaire ou une entreprise est réelle. De même que sur le plan du développement humain, elle note une relative égalité des chances à l’école et d’accès aux services de santé de reproduction.
Cependant, Mme Kéita estime que des entraves à l’autonomisation des femmes au Mali sont encore nombreuses. Parmi celles-ci, l’on peut citer le poids de la religion et de la tradition.
Il est impératif, estime-t-elle, d’aller à une autonomisation réelle des femmes car « en autonomisant une femme, c’est une famille qu’on autonomise. Une famille qu’on autonomise est une communauté autonomisée voire une localité. Ainsi, autonomiser une femme équivaut à une autonomisation de la majorité des Maliens. Soit, une augmenter du potentiel de production de la nation. » Il faut donc « transformer nos défis en opportunités. »
Celle qui a représenté le Mali au Forum 117 jeunes leaders africains du président Obama tenue à Washington en août 2010 pour son engagement, se dit tout de même confiante eu égard aux différents efforts consentis par les gouvernants et les élus pour promouvoir le leadership des femmes dans les domaines économique, politique et social.
Il s’agit entre autres motifs de satisfaction de la Loi pour la promotion du genre qui prévoit 30% postes électifs et nominatifs mais aussi le fait que le Mali occupe le 12è sur 145 pays classés en représentation féminine dans les parlements avec respectivement en 1997, 18 élues contre 15 en 2007 sur 147. Au niveau des collectivités décentralisées, 6 femmes sont conseillères nationales sur 73 et 8 femmes sont Maires sur 703 Communes. 927 femmes sont conseillères communales sur 10774. Le Mali occupe ainsi le 66è rang mondial sur 97 pays au classement mondial de la représentativité des femmes dans le gouvernement.
Le représentant du ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille s’est réjoui de l’initiative. Moussa Guindo a également énuméré les différents textes et projets de loi que le Mali a promulgués ou entend ratifier pour améliorer la condition de la femme, qui représente près de 70% de la population active de notre pays.
Aly Enéba Guindo
Source: L’Enqueteur
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