Un lot important d’armes et de munitions emportées par les assaillants lors de l’attaque de la caserne militaire de Nampala, aurait pris la direction de Kidal. Sur place, un responsable de la CMA aurait procédé à la distribution de ce matériel, sous les yeux des forces internationales présentes dans cette localité.
L’attaque de Nampala aurait été dirigée par un officier (déserteur) membre de la CMA.
Attaque de nampala (2)
Ansar Dine menace…
Le groupe djihadiste Ansar Dine d’Iyad Ag Ghaly, qui a revendiqué l’attaque de Nampala, menace de publier la photo de soldats capturés lors de cette opération. L’annonce a été faite sur un site mauritanien.
Kidal
Les rebelles protégés par les forces internationales
Les rebelles de la CMA qui occupent Kidal et les combattants du Gatia sont toujours en conflit. La semaine dernière, le Gatia avait même lancé un ultimatum aux rebelles. Ceux-ci étaient sommés de quitter Kidal.
Mais les rebelles de la CMA resteront encore longtemps. Car ils ont le soutien de la communauté internationale et des forces internationales présentes à Kidal.
A Bamako, les autorités maliennes (interdites à Kidal) acceptent cette situation…
Maintien d’ordre
Quand la police déborde…
Depuis quelques jours, Bamako, à cause de l’opération de déguerpissement du gouvernorat, devient par endroit un véritable champ de bataille. En effet, les affrontements entre manifestants et commerçants se multiplient à travers la ville.
Mais, ce ne sont pas toujours les manifestants qui sont à la base des troubles. Dans certains cas, la responsabilité des éléments (surtout les policiers) est largement engagée. En effet, sans grande formation ou peu formés, ces jeunes policiers font un usage excessif de la force, notamment l’usage de gaz lacrymogène. A l’occasion, de pauvres populations sont gazées par ces forces qui sont en train d’installer partout un climat de terreur et de désordre. L’encadrement ? Il fait preuve d’un laxisme condamnable…
La direction générale de la police est vivement interpellée par le comportement de ces jeunes policiers qui confondent maintien d’ordre et anarchie. Au Mali, les dérapages occasionnés par les opérations de maintien d’ordre, notamment lors des évènements de mars 1991, sont encore dans les mémoires.
La Rédaction