Sortie du Camp Soundiata pour des cieux plus cléments : L’ex Junte voudrait-elle le beurre et l’argent du beurre ? #aBamako

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Sortie du Camp Soundiata pour des cieux plus cléments : L’ex Junte voudrait-elle le beurre et l’argent du beurre ?

Publié le vendredi 8 fevrier 2013 | La Nouvelle Patrie

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Politique: le retour à la démocratie en marche
9 avril 2012.Kati,Mali. Dioncounda Traore le probable Président par interim du pays rencontre le capitaine Sanogo pour échanger l`avenir du pays.

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Trois (3) semaines après l’arrivée triomphale de la force spéciale française au Mali, les ex putschistes en désespoir de cause, se chercheraient une bonne porte de sortie honorable. Ils se chercheraient des points de chutes dans nos chancelleries, à l’étranger. Il semblerait, que c’est à cet exercice qu’ils se prêteraient auprès des autorités des pays de la sous – région.

Une bonne intelligence qu’ils auraient du mettre à profit bien avant l’arrivée des français au Mali. Après l’investiture du président Dioncounda Traoré au mois d’avril dernier, une belle manière de se tailler une stature de soldats républicains et loyaux. Mieux, une autre belle occasion, en représailles à l’agression barbare et honteuse perpétrée sur la personne du même Dioncounda au mois de mai de la même année.

Les maliens face à une telle sortie, n’auraient jamais manqué l’occasion de les applaudir (les membres de l’ex junte). Pourquoi Amadou Haya Sanogo et ses amis de l’ex junte retranchés dans la forteresse du Camp Soundiata depuis près d’une année, pendant que des soldats, officiers et sous officiers de la vaillante armée nationale, aux fronts se battent au prix de leur vie, pour sauver le pays, chercheraient –ils à quitter tout simplement le pays ?

C’est vrai que le vent a tourné et que les choses sérieuses sont désormais entre les mains des français et de la MISMA, mais c’est aussi très facile de vouloir cette autre manière de profiter. Officiers, sous officiers et soldats de l’armée malienne, les membres de l’ex junte qui, à ce que les maliens sachent, n’auraient aucun privilège qui les donnerait le droit de ne pas se battre aux côtés de leurs autres camarades pour les délices des consulats. Mais jusqu’à preuve du contraire, nous refusons de croire, que ces militaires qui se sont mutinés et fini par renverser le chef de l’état légitime, pour des questions de manques d’armement, veuillent quitter le pays pendant que des étrangers, aux côtés de leurs frères d’armes suent eau et sang pour libérer le pays.

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