Les candidats au baccalauréat malien connaissent désormais leur sort, depuis la matinée du mardi 02 juillet 2016. On retient que sur 116 510 candidats parmi lesquels 102 854 ayant composés, il y a eu 24 974 admis. Le pourcentage des admis est de 24,28%. Ce résultat affiche une progression de 6,3 points par rapport au taux de réussite de 2015.
Ce mardi matin, c’était la fin du suspense pour les 116 510 candidats au baccalauréat malien. Larmes de joie ou de déception ont coulé à la proclamation des résultats. Dans l’ensemble, le bilan est encourageant, mais des efforts restent à faire dans le domaine de l’éducation.
Selon le Professeur Mohamed Maïga, Directeur du Centre national des examens et concours de l’éducation (CNECE), le taux d’admission de cette année s’élève à 24,28% contre 17,99% en 2015. Au total, ce sont 116 510 candidats qui se sont inscrits pour l’examen de juin 2016. Parmi ce nombre seulement 102 854 candidats ont composé et 24 974 sont proclamés admis au baccalauréat.
A en croire, le Directeur du CNECE, les raisons de cette augmentation s’expliquent par le fait que les responsables d’écoles se sont inscrits dans l’action du ministère de l’Education nationale, celle de travailler à rehausser le taux d’admission des candidats au Bac. En effet, les candidats réguliers, c’est à dire ceux qui sont inscrits dans un lycée et ont suivi les cours durant toute l’année, ont atteint un pourcentage de 29, 20%. Concernant, les candidats libres (personnes qui s’auto-forment), ils sont à 11% du taux d’admission. « C’est tout le contraire de l’année dernière. Cette année le taux d’admission a dépassé les 20% grâce aux candidats réguliers. C’est ce qui arrive dans un pays où le système scolaire est en marche », explique le Directeur.
Le Pari presqu’à moitié réussi
Le contact est heureux, le taux d’admission est donc légèrement au dessus de celui de l’année dernière. On se rappelle que l’objectif du ministre était d’atteindre 50% comme taux de réussite cette année. Des efforts ont été constatés dans ce sens. Mais l’arbre ne doit pas cacher la foret. Des difficultés restent à franchir. Néamoins le pari est presque réussi à moitié avec les 24, 28%. En effet, avec ce taux global d’admission sur l’ensemble du territoire suscite l’espoir quant à l’avenir de l’éducation nationale.
Prions que les prochaines années, le Mali arrive a dépassé la barre de 50% du taux de réussite.
Mountaga DIAKITE