Dans sa politique de pilotage à vue, le président de la république Ibrahim Boubacar keita semble dépassé par les événements. Même s’il est admis qu’un homme politique, est un homme qui te promet un pont, même quand il n'y a pas de rivière, le peuple qui a voté majoritairement pour IBK n’imaginait pas un tel désastre. Aucune promesse de campagne n’a été tenue. Pis, à la place des 200 000 emplois promis, il a crée en 1 mois plus de 400 000 chômeurs, à travers une opération de démolition sans discernement pour faire plaisir à Hollande.
On ne peut rien attendre des hommes politiques pour lesquels le monde est un miroir reflétant seulement leurs désirs, leurs rêves et leurs craintes. L'homme politique qui dépense son activité en paroles la dépense rarement en actions. Pour IBK, la politique est l'art de se servir du peuple. Sans faire ses devoirs, il réclame sans indulgence ses droits. S’il faut donner un exemple de fermeté et de rigueur dans la gestion de la chose publique, il faut commencer en haut. Que de places publiques occupées ! Que de décisions de justice en faveur des pauvres inexécutées ! Combien de cadres corrompus sont promus par le régime ? Pourquoi un avion pour le président à la place de nos forces armées ? Sans vouloir être exhaustive, tels sont les manquements auxquels IBK doit s’attaquer en priorité. Si son mentor Hollande a promis de ne pas se représenter si le chômage ne baisse pas, qu’en est-il pour IBK ? Dans ce registre, le Président est aux abois. Malgré les bouées du PMU, de l’ANPE et de l’APEJ, le constat est lamentable. Les 200 000 emplois promis lors de la campagne ne sont plus d’actualité. Il aurait pu nommer Ami Kane Gouverneur de Kidal, de Tessalit ou de Ménaka. Là-bas, il y a plus que le trottoir à libérer. En disant qu’elle se fiche éperdument du sort des pauvres qu’elle a jeté dans la rue, le contrôleur général de police a déçu plus d’une maman. Qui mieux qu’une femme pour briser l’espoir des enfants qui ne sont pas les siens. Peut être que eux sont à l’abri aujourd’hui, elle ne doit pas oublié que l’avenir appartient à Dieu.
Plus de 400 000 chômeurs en un mois
Pour confirmer la marche en reculons de notre pays, IBK ne cesse de décevoir son peuple. Les 200 000 emplois promis ne sont plus d’actualité. La précarité, la pauvreté et l’humiliation sont devenues le quotidien des maliens. Comme si cela ne suffisait pas, les maigres acquis arrachés sous Alpha et ATT sont réduits à néant en un clin d’œil avec la bénédiction des autorités religieuses, coutumières et politiques corrompues. Qui d’entre eux s’est permis de sensibiliser, voire d’informer sa base ? Cela s’appelle la trahison. Au rythme actuel, le Mali coulera si le peuple ne prend pas vite la mesure de la défaillance. En s’attaquant à l’économie souterraine de notre pays, IBK s’attaque à la stabilité et à la cohésion nationale. Plus de 400 000 personnes sont désormais au chômage sans alternative. Certains ont promis d’aller grossir le lot des laisser pour compte dans les sites d’orpaillage. L’immense majorité a promis de quitter le pays. Des proies potentielles pour les passeurs et les requins des mers. Sachant que leurs familles sont à l’abri, les fils des pauvres sont jetés en pâture. Le seul lot de consolation est Dieu.
Lamine Diallo