Les résultats du Baccalauréat 2016 sont rendus publics ce mardi 02 Août 2016. Le taux national de réussite de cette année est de 24,28% contre 17, 99% pour l’année écoulée. Ces résultats sont jugés satisfaisants par le Directeur National du Centre des Examens et Concours pour qui ces résultats sont le couronnement de la réussite de l’APC nouvellement mise en application.
La fièvre des candidats au Bac 2016 est tombée ce jour mardi 02 Août avec la proclamation des résultats. Les admis disposent d’un précieux sésame qui les ouvre les portes d’entrée dans les universités et grandes écoles. Ils sont près de 24 000 candidats admis toutes séries confondues à passer cet examen, soit un taux national de réussite de 24,28% contre 17,99% pour l’année 2015.
Cette nette progression expliquerait, selon le Directeur national des Examens et Concours, par l’appropriation par les enseignants et élèves de l’Approche par Compétence communément appelée APC dont l’application avait été décriée à ses débuts par certains acteurs de l’école malienne. Aujourd’hui, l’approche est en passe de réussir, si l’on en croit aux propos de M. Mamadou Sidda Maïga, Directeur National des Examens et Concours.
Il s’est félicité de ce taux national de réussite du Bac 2016, avant d’inviter les acteurs de l’école malienne à s’engager dans cette voie. Ces résultats sont jugés réconforts par le ministre en charge de l’Education Nationale qui avait de cette réussite son cheval de bataille. M. Kénékouo dit Barthélémy Togo est entrain de redorer l’image de l’école malienne en perte de repères avec les cas de fraudes de tout genre lors des différents : amateurisme des enseignants, fuite de sujets, achats de notes de passage, bref tous les coups étaient pour réussir.
Grâce au combat inlassable que mène le ministre, les choses commencent à entrer dans l’ordre. Malgré tout, il y’a beaucoup de challenges à relever pour remettre l’école sur les rails. Pour gagner le pari, le ministre doit s’entourer de cadres intègres afin de relever efficacement ces nombreux défis.
Par Hassane Kanambaye