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IBK cèdera-t-il au chantage?: La France impose un nouveau remaniement avant fin d’année
Publié le dimanche 7 aout 2016  |  Le Forum
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© AFP par STEPHANE DE SAKUTIN
La Visite du Président Ibrahim Boubacar Keita à Paris




IBK risquera de se voir imposé un autre remaniement ministériel bientôt à un rythme, contre sa volonté, lui-même plus accéléré, selon les sources diplomatiques à Paris. La nouvelle serait venue où le président de la République a effectuait une visite privée. Il a néanmoins rencontré le président et le Premier ministre français. Ceux-ci, annonce-t-on, estiment voir un Premier ministre touareg, comme c’est le cas au Niger présentement, sera un signal fort et donnera un grand coup d’accélérateur au processus de paix. Alors Cela après toute la magnamité qui entoure ce dossier de crise du nord.

Nonobstant l’hypocrisie de ce pays dans le dossier de ce nord Mali. Certains estiment qu’IBK doit sans vergogne dire toute la vérité à la France, qui surtout vouloir lui imposer un nouveau remaniement avant la fin d’année n’est que du chantage pour distraire les maliens, selon certaine opinion. C’est elle qui en a fait le dossier du nord « un top secret », mais il faut qu’IBK s’assume devant ce chantage de paris ou du moins, un mépris pour le peuple malien, car à confondre l’accélération de la mise en œuvre des accords de paix au Mali à la nomination d’un premier ministre touareg n’est rien conciliable, rétorque certaines opinions mieux averties et c’est pour cela, elle nous distrait toujours.

Nous sommes un pays dont la plupart de nos intellectuels ont érigé en système la consultation comme un mode de gouvernance en premier lieu. Le Mali comme les autres pays africains francophones dépendent diplomatiquement de la voix de la France à l’ONU qui est membre permanent du conseil de sécurité, certes. Pour s’en sortir, il faut donc consulter cependant, elle demeure l’une des raisons, par sa complicité à avoir mis le processus de paix en panne au Mali. Il est dans une posture d’accuser le gouvernement malien, propose son choix du premier ministre comme la question de la crise du nord relevait du choix de personne.

A ces principes, il faut une armée et efficace ; non corrompue pour assurer notre propre défense et notre sécurité; un peuple patriote qui aime travailler en vue d’assurer une dépendance dans les domaines stratégiques de la vie, mais nous a fait croire que la résolution de la crise malienne a, sa solution, en faisant du plaisir aux gens qui n’ont même pas d’objectif. Et, IBK a tout accepté mais la solution ne semble pas venir depuis son élection d’où il reconnait que la solution de crise ne réside pas dans l’usage de la force tant prôné par la France.

Salif Landouré
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