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Mali : le parti de l’homme d’affaires Aliou Diallo se retire de la majorité présidentielle
Publié le dimanche 7 aout 2016  |  Jeune Afrique
Aliou
© Autre presse par DR
Aliou Boubacar Diallo, Le Multi-Entrepreneur Malien




Rien ne va plus au sein de la majorité présidentielle. L’Alliance démocratique pour la paix (ADP-Maliba) de l’homme d’affaires franco-malien Aliou Diallo, connu pour sa société Wassoul’Or, la mine d’or de Kodiéran, au sud du Mali, annonce qu’il retire son soutien au président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).

C’est un coup dur pour IBK et son parti le Rassemblement pour le Mali (RPM). « Je vous annonce la suspension de l’ADP-Maliba de sa participation à la majorité présidentielle malienne. Nous organisons à cet effet un point de presse lundi 8 août », a déclaré à Jeune Afrique Cheick Oumar Diallo, secrétaire politique national du parti.

« Nous avons pris cette décision suite aux consultations de la base du parti, qui a fait ce choix à cause du non-respect des promesses de campagne du président. Ibrahim Boubacar Keïta avait promis l’instauration d’un système fondé sur le mérite et la compétence, mais le slogan ‘le Mali d’abord’ est devenu celui de ‘la famille d’abord’ », fustige-t-il.

Cette décision est celle de la base et non pas celle d’un seul homme politique
Cheick Oumar Diallo évoque également la non résolution de la crise au nord du Mali et la corruption généralisée dans le pays, selon lui, comme causes du nouveau positionnement de l’ADP-Maliba. « Il faut comprendre que cette décision est celle de la base et non pas celle d’un seul homme politique », ajoute Cheick Oumar Diallo.

L’heure n’est pas au bilan tant qu’on n’arrive pas au bout du mandat présidentiel
Une décision qui n’est cependant pas une surprise totale, étant donné que l’ADP-Maliba avait déjà demandé à la majorité présidentielle de suspendre ses activités en son sein, le temps de consulter sa base. « Nous respectons leurs décisions. Aucune soustraction n’est souhaitée et la majorité se réorganisera par rapport à ceux qui sont dedans », confie Boubacar Touré, chargé de communication du RPM. « L’heure n’est pas au bilan tant qu’on n’arrive pas au bout du mandat présidentiel », ajoute-t-il.

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