Après avoir délaissé le Conseil national de la jeunesse pendant plusieurs mois à cause de ses ambitions ministérielles, auxquelles le dernier remaniement a mis fin, le président du Conseil national de la jeunesse (CNJ) se voit dans l’obligation de se repositionner une fois de plus pour se maintenir à son poste.
Après avoir maintenu le doute et le flou dans la tête de tous, il a longtemps clamé qu’il ne serait pas candidat à sa propre succession, car il était convaincu que l’homme dont il a passé tout son temps à faire l’éloge au détriment des intérêts supérieurs et moraux de la jeunesse malienne lui a promis un poste ministériel.
C’est à la fois triste et égoïste, ce jeune homme est devenu en si peu de temps si ambitieux qu’il convoitait le poste du puissant ministre Mahamane Baby.
Pendant de nombreux mois, les activités du CNJ sont laissés pour compte, les réunions statutaires se tenaient difficilement, le président devenait injoignable pour ceux-là même qui l’ont élu. Du coup, le bureau est pris en otage entre lui et son vice-président Souleymane Satigui Sidibé.
La jeunesse républicaine est engagée à tout mettre en œuvre pour faire échouer ce plan machiavélique, car elle se sent trahie par son président. Elle se dit qu’il n’est pas question d’un second mandat pour Mohamed Salia qui devait partir avec les honneurs, avant de connaitre les pires humiliations.
SOMMET AFRIQUE-FRANCE : 37 milliards FCFA à repartir sans le district de Bamako
Pour cette rencontre internationale que notre pays s’apprête à abriter les 15 et 17 janvier 2017, c’est la bagatelle somme de trente-sept milliards (37.000.000.000) de nos francs que le gouvernement a décaissé pour cette rencontre.
Cette somme est répartie entre les comités sectoriels et le comité d’organisation. Chose bizarre, la ville de Bamako a été purement et simplement écartée de la manne financière, alors que l’on demande à la mairie du District de rendre la capitale coquette. Mais avec quel sou ?