Focus: Un Tji wara pour magnifier l’œuvre de Mme le Gouverneur

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Publié le lundi 8 aout 2016 | L’Inter de Bamako

© aBamako.com par Momo
7 conférences des Ministre en charge de l’emploi et de la formation professionnelle de l’espace UEMOA
Bamako, le 14 juillet 2016 les rideaux sont tombés sur les travaux de la 7 conférences des Ministre en charge de l’emploi et de la formation professionnelle de l’espace UEMOA au Radisson Blu de Bamako. photo Amy Kane

Selon la cosmogonie bambara le Tji wara symbolise la fertilité en évoquant l’union du Ciel et de la Terre à travers la danse du cimier mâle à la crinière hérissée (antilope-cheval) et du cimier femelle (antilope oryx), qui figurent sur les parties aériennes et souterraines du fonio et du sorgho. Mais de là à en faire un trophée de reconnaissance pour travail bien accompli, c’est un pas qu’une association de la place a allègrement franchi.
Le Tji wara est un symbole d’initiés. Son utilisation pour autre chose serait un échec. On compte six (06) associations hiérarchisées chez les Bambara : Komo, Ntomo, Nama, Kono, Tji wara, Koré, chacune donnant lieu à une initiation comportant un enseignement secret. Le Tji wara est la plus connue à cause de son cimier-antilope, qui a été choisi comme emblème par la compagnie Air Afrique (partie en faillite).
Où sont passés les détenteurs des trophées des Tji wara d’excellence du régime Alpha ? ATT aussi a reçu son prix Tjiwara plus un collier en or offert par un groupe d’opérateurs économiques. La suite ? ATT a été chassé de son fauteuil.

Football : la ligue de Ségou en colère contre le président Baba Diarra
Tous les Maliens savent que le football malien traverse une crise sans précédent depuis son existence. L’élection d’un général de l’Armée malienne à la présidence de la Fédération malienne de Football (FEMAFOOT) aurait mis le feu à la cendre qui couvait déjà. Fut-il athlète ou footballeur, le militaire en bon «dictateur» ne veut rien céder à ses contestataires.
A la FEMAFOOT l’argent frais circule à la discrétion du Président. Interrogé sur la destination des fonds alloués par la FIFA à la FEMAFOOT, le président Boubacar Baba Diarra procèderait au renouvellement des instances des différentes ligues régionales pour placer ses pions. Si cela a marché à Kayes, à Ségou c’est la révolte et une plainte aurait même été introduite auprès du procureur de Ségou contre l’ancien maire-député de la cité des Balanzans qui aurait transporté des loubards à Ségou pour violenter les contestataires.
Bilan : les équipements saccagés et plusieurs blessés. Comment l’ancien conseiller Spécial du président par intérim de la transition a pu se faire élire président de la Fédération malienne de Football (FEMAFOOT) avec tant d’adversaires ? A-t-il été imposé par le gouvernement de la Transition ?
La ligue de Ségou demande le limogeage du Président de la FEMAFOOT pour avoir brandi le spectre de la violence à Ségou par l’entremise de son protégé ancien député et maire de Ségou.

La Suisse : la petite Suisse est le pays des paradis fiscaux (41.293 km2).
«Les paradis fiscaux selon le juge Jean Maillard sont des mondes sans lois, une espèce de trou noir où on est en train d’effondrer l’ensemble des mécanismes de protection du conquis depuis 150 ans (droit du travail, lois sociales et environnementales, etc.), à travers la possibilité offerte de ne plus respecter aucune règle, et en particulier de ne plus payer aucun impôt».
Etat fédéral formé par 23 cantons. La Suisse, siège d’organisations internationales, mais non membre de l’ONU, bordée par la l’Allemagne, la France et l’Italie, mais restée en dehors de l’Union européenne. Le commerce de l’or africain a contribué à installer la Suisse, après qu’elle eut fait fortune pendant la Seconde Guerre mondiale avec l’or nazi au hit-parade des trois Etats les plus riches de la planète. Sur les douze (12) entreprises européennes de raffinage agréées par la London Bullion Market Association pour la vente de lingots sur le marché mondial, cinq sont basées dans le pays de Guillaume Tell : l’or y est coulé, nettoyé, purifié, raffiné, garanti made in Switzerland.
Les experts estiment à plus de 1.000 tonnes la quantité d’or nouvellement extrait chaque année sur le territoire de la Confédération helvétique. Cet or vient principalement d’Afrique du Sud et de Russie, mais aussi du Ghana, du Mali, ou de la région des Grands Lacs, toujours en proie aux violences.

Pour couronner son système de captation des richesses internationales, qui mêle sociétés-écrans, paradis fiscaux et secret bancaire, la Suisse s’est dotée de plates-formes offshores : les zones franches suisses.