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Direction régionale de la santé de Koulikoro: Les frais de réparation des ambulances disparaissent
Publié le lundi 8 aout 2016  |  Le SURSAUT
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© aBamako.com par A.S
Journée de la protection civile
Bamako, le 01 mars 2016. Le ministre de la sécurité et de la protection civile, le colonel Salif Traoré a présidé la cérémonie marquant la Journée de la protection civile .




L’enveloppe est bien considérable : quarante (40) millions de FCFA, inscrite au budget 2015 des districts sanitaires de la région de Koulikoro au chapitre des frais de réparation des ambulances. Si l’orthodoxie financière en la matière, conformément aux dispositions du code des collectivités territoriales, destine ces fonds aux caisses des mairies des localités concernées pour la mise en exécution de leur programme de santé, la Directrice régionale de la santé n’a pas voulu laisser la direction régionale du Budget le soin d’agir de cette manière. Après avoir précipitamment retiré les sous de la caisse publique, juste avant la clôture de l’exercice budgétaire écoulé, Mme la Directrice utilisera lesdits fonds dans des dépenses, autres que celles des réparations des ambulances. Ainsi lorsque les plaintes des districts sanitaires sont arrivées en haut lieu pour alerter sur la défaillance des véhicules, les plus hautes autorités n’ont pas hésité à constituer une mission d’inspection (de la Santé et des Finances) pour tirer au clair cette affaire. Les rapports d’inspection ont servi d’outil précieux pour le Pôle économique du tribunal de Grande Instance de la Commune III afin d’instruire le dossier. C’est ainsi que commença une série d’enquêtes, d’interrogatoires, de confrontations et d’interpellations. Interrogée, la Directrice régionale de la santé a détaillé au centime près les destinations respectives des quarante (40) millions. Dans la foulée, le Directeur régional du Budget, son comptable, le directeur régional du Contrôle financier et le comptable de celui-ci seront confondus. Cependant lorsque l’on a demandé à la Directrice régionale de fournir les justificatifs des fonds (bons de livraison) remises à ceux-ci, les juges du Pôle économique ont été informés de l’hospitalisation en urgence de cette dernière à l’Hôpital Gabriel Touré. Pour combien de temps ? Affaire à suivre.

PROJETS DE TERRORISME DEJOUES A SEVARE
Le propriétaire des deux véhicules contenant les armes, toujours, introuvable :
Selon une source sécuritaire, ‘’les fous de Dieu’’ concoctaient des actions de terrorisme à Bamako et à Sévaré durant le weekend du 22 au 24 juillet dernier. Et le mode opératoire, , devrait être identique à celui de l’attentat de Munich : des actions spontanées d’assassinats massifs par un ou deux individus armés dans des lieux à grande affluence humaine. C’est peut être ce qui explique que l’ambassade américaine dans notre pays ait tôt lancé des messages d’alerte à destination de ses ressortissants. Sur le terrain, la baraka lâcha les instigateurs de ces actions planifiées, puisque la douane, à travers une patrouille de mission nationale intercepte quatre gros cylindrés à Konna. Il s’agissait des véhicules de marque HYUNDAI en provenance de la Libye, qui ont été conduits dans la cour de la direction régionale. Entre temps, la direction régionale de la police de Mopti, qui était en alerte maximale, dépêcha sur place les éléments du commissariat de Sevaré, conduits par le Commissaire principal Mamby Traoré. Lesquels procéderont à la perquisition desdits véhicules. Dans l’un des véhicules ils découvriront dans la boîte à gang une arme (PM de marque Wusy de fabrication israélienne avec une cartouche garnie de munitions d’une balistique de 9000m) un gilet pare balle, une tenue complète et un béret de la douane malienne. L’enquête ouverte par le Procureur de la République a permis de faire venir de Bamako les transitaires de deux des quatre véhicules saisis. Lesquels après avoir fournis les pièces requises sont retournés avec leurs véhicules. Cependant les deux autres véhicules (HUNDAY) dans lesquels l’on a retrouvé l’arsenal de guerre, restent toujours sans propriétaires. Les occupants desdits véhicules ont pris le soin de disparaitre dans la nature depuis l’entrée en action de la police. Du coté des forces de sécurité l’on promit de mettre la main sur tous ceux qui seraient impliqués dans ces manœuvres. La patience est d’or, dit-on.

LE MINISTRE SALIF TRAORE SUR LA RADIO GUINTAN :« Le Mali aura ses premiers avions d’ici la fin de l’année ! »
Le général Salif Traoré, ministre de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile a fait cette révélation lors d’un débat radiophonique, organisé sur les ondes de la radio Guintan. C’était le mardi 2 août dernier. Face à des journalistes de cinq radios privées de la place (Guintan, Djèkafo, Kledu, FR3 et Niéta) le ministre Traoré n’a pas occulté les questions sensibles. Après avoir fait le tour d’horizon des préoccupations majeures de son département et les grandes reformes engagées dans le cadre de la loi sur la programmation de la sécurité, il a abordé les questions d’actualité , en particulier, l’attaque du poste militaire de Nampala et l’arrestation de Mahamoud Barry alias AbouYéhia, Emir d’Ançardine du Macina, par les forces spéciales de la Sécurité d’Etat (SE) ; arrestation réussie à la lisière de la forêt du Wagadou, entre Dogofry et Nampala, le mardi 26 juillet 2016. En termes de perspectives le général Traoré a évoqué les efforts en cours pour doter les forces de défense et de sécurité de ressources humaines adéquates et de moyens appropriés, surtout aériens. « Grâce aux efforts conjugués du département de la défense et les partenaires », a-t-il déclaré, « il est attendu l’acquisition de nouveaux moyens aériens. D’ailleurs, d’ici la fin de l’année, le Mali aura ses premiers avions militaires. »

FODIE TOURE, PRESIDENT DE LA HAC :« quarante-trois (43) radios émettent sans aucune autorisation dont onze (11) dans la zone géographique du District de Bamako ».
Le président de la Haute Autorité de la Communication, Fodié Touré, a fait cette révélation lors de son discours d’ouverture de la première session ordinaire de son organe. Il confiera, en particulier, que la situation des télévisions privées est encore plus préoccupante. « Aucune d’elles ne dispose d’autorisation et il semble qu’il leur a simplement été donné la possibilité de procéder à des essais » a-t-il indiqué. Quid de la presse en ligne. Bien que relevant du domaine de la mission de régulation de la Haute Autorité de la Communication, (elle) n’est jusque-là réglementée par aucun texte » déplore-t-il. Avant de souligne qu’il est donc urgent de légiférer en la matière.

Rassemblées par Moustapha Diawara
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