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Présidence de la République: Ils veulent le déstabiliser à tout prix
Publié le lundi 8 aout 2016  |  La Dépêche
Discours
© aBamako.com par A.S
Discours de condoléance de IBK
Bamako, le 30 septembre 2015 le Président de la République Ibrahim Boubacar Keita a tenu un discours de condoléance pour les victimes du pèlerinage




Ils sont tous unanimes que la situation du pays est fragile. Ils savent tous qu’il nous faut un pays stable pour amorcer un développement conforme aux aspirations du peuple au nom duquel ils prétendent tous se battre. Mais, ils s’entrainent, s’arment et actionnent tous les leviers pour déstabiliser le président Ibrahim Boubacar Kéita. Pour eux, il n’y aura aucun péril.
Installé dans des conditions que tous les observateurs ont reconnu difficile, le régime du président Ibrahim Boubacar Kéita, n’a jusqu’ici bénéficié d’aucune indulgence de son opposition. De plus en plus agressive depuis les premières heures du mandat, elle a continué à ourdir des plans à chaque occasion pour ternir la gouvernance en place. Le dernier plan et pas le plus ridicule, consiste à imposer au régime, une situation insurrectionnelle qui le conduira aux prochaines élections. Il s’agit de maintenir IBK dans une posture défensive qui le divertirait et le détournerait de l’essentiel. La dernière marche qu’elle a organisée il y a quelques mois, n’était qu’un premier test. « Les assaillants » poursuivent leur schémas, imperturbables. Les assauts redoutables sur les réseaux sociaux, la multiplication des articles subversifs dans la presse (elle aussi nerveuse), la manipulation de l’opinion à travers des montages parfois ridicules ne sont que les parties visibles de l’iceberg.
Au plan international, certains leaders de l’opposition ont été aperçus dans les couloires du siège de la Banque mondiale, du FMI et dans bien d’autres chapelles diplomatiques brandissant des documents relatifs à des marchés publics. Hurlant et plaidant le déluge contre le régime qu’ils considèrent comme l’un des plus corrompus. Ils remportent un franc succès. Les partenaires financiers ferment les robinets en attendant de mieux comprendre. Des experts souvent malveillants, se sont introduits dans les secrets les plus profonds de la gouvernance pour en sortir avec des preuves de bonne gouvernance.
De l’avion présidentiel aux marchés des armements et autres équipements, la Banque mondiale et le FMI ont conclu que la gouvernance d’IBK n’était pas aussi diabolique telle qu’elle avait été présentée par Soumaila Cissé et ses sbires. La coopération a repris au grand malheur du mensonge et de la délation.
Inutile de rappeler les affaires Tommy et autres mensonges colmatées contre IBK et son régime.
Aujourd’hui, puisqu’il n’est pas question pour « les assaillants » de replier, ils se sont aventurés sur un terrain très glissant en insistant sur des questions militaires et en voulant déstabiliser la chaine de commandement. Les attaques virulentes contre le ministre de la défense, les injures proférées contre des hauts gradés de l’armée et l’exhibition de documents farfelus rentrent désormais dans le plan secret de déstabilisation du président IBK. Ses adversaires, après plusieurs échecs cuisants, s’engagent désormais à démoraliser la troupe pour infliger, pensent ils un échec au président dans le domaine de la sécurité. Ils savent bien que le président IBK, doit son mandat en partie à ses ambitions et à ses engagements en faveur de l’instauration de la paix et de la sécurité au Mali.
Un échec sur ce plan, conduirait à coup sûr, IBK à la retraite politique. Pour mieux asseoir leur stratégie, ils s’invitent désormais dans le très délicat domaine du renseignement. Ils veulent à tout prix divertir les responsables du renseignement, qui sont aujourd’hui les premiers boucliers du régime.
Semer la zizanie entre le président Ibrahim Boubacar Kéita et ses hommes les plus dévoués est l’un des objectifs prioritaires de l’opposition. Une opposition d’ailleurs frappée par un certain discrédit auprès des populations. Et pour plusieurs raisons.
Elle qui se précipite toujours sous les projecteurs pour dénoncer la mauvaise gouvernance, se retrouve avec ses premiers responsables trempés dans des magouilles. C’est par un journal Sénégalais que les Maliens ont appris que Soumaila Cissé, le chef de file de l’opposition devait s’expliquer sur une prétendue affaire de détournement d’argent destiné à des centaines de forages pour les populations de toute la communauté de l’UEMOA. Il s’en est effectivement justifié mais n’a réussi à convaincre que ses naïfs partisans. Connu pour être impliqué dans plusieurs affaires dont un délit d’initié relatif au processus d’acquisition de sa cossue résidence dans le lit du fleuve Niger, Cissé n’a pas encore fini de nous présenter ses fonds de casseroles. D’autres parlent des immenses richesses d’origines douteuses qu’il engrange suite à des placements obscures.
Quant au second, Tièbilé Dramé, le monde entier a découvert avec stupeur et désolation comment il prenait des libertés avec les factures de deux sociétés moribondes : EDM SA et La SOMAGEP. Couvert de honte suite à ces révélations, Dramé peut difficilement bomber le torse en public.
Plongée dans une fange d’une puanteur insolente, l’opposition malienne a choisi désormais sa dernière arme : l’INTOX. Et elle lui fait tellement confiance qu’elle croit pouvoir démolir Koulouba et déloger Ibrahim Boubacar Kéita. On croise les doigts.

Abdoulaye Niangaly
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