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© aBamako.com par momo
Fête de mariage a Bamako. Bamako, le 24 mai 2015 les dimanches sont les jours de mariage avec des accidents aussi. |
Ce voleur pensait emporter la moto de cet homme en tirant sur lui. Mais c’était mal connaitre courageux AT qui a fini par arrêter un des malfrats cette nuit-là. Comment ?
La semaine dernière, deux bandits ont tenté de voler dans une famille de Moribabougou Droit une moto jakarta. Le chef de famille ayant fait le constat est sorti pour voir ce qui se passait. Il voit alors deux individus armés qui voulaient s’accaparer de sa moto. Aussitôt sorti, ils ont tiré sur lui avec un fusil artisanal. AT, le chef de famille qui était sorti avec son pistolet tire aussi sur un des voleurs. Un fut alors touché au tibia.
Ne sachant pas qu’il l’avait atteint, AT retourne se coucher. Nous sommes aux environs de 4 h du matin. A son réveil pour la prière du matin, il constate du sang versé dans sa cour. Il suit ainsi les traces de ce sang qui l’amènent dans une de ses annexes. C’est alors qu’il aperçoit un des voleurs juché sur le sang. Ironie du sort, il s’est avéré que le voleur blessé était un bobo du quartier connu pour les travaux de curage de fausse sceptique. La masse a voulu alors procéder à l’application de l’article 320 qui est de le bruler vif. Mis dans une brouette, tout nu, et aspergé d’essence, il aura son salut grâce à l’intervention d’une âme sensible. Ce dernier est arrivé à convaincre la masse du fait qu’en le tuant on ne retrouvera pas son second. L’argument avancé par le voleur blessé est que c’est son second qui l’aurait induit dans l’erreur. La famille du voleur blessé, surtout sa femme était au bord de l’explosion puisqu’elle dira que la mort de son mari serait salutaire.
Le matin, les services de la protection l’ont amené dans un centre de santé pour des soins. Ce qui est marrant, c’est que c’est un voleur bobo, alors que dans un passé récent, les bobos préféraient la mort plutôt que la honte.
Même si nous considérons une baisse de banditisme dans certains coins de Bamako, force est de reconnaitre qu’il est développé dans d’autres quartier. C’est le cas de Moribabougou Droit où les malfrats dictent leur loi sous le regard de la population impuissante. En effet, Moribabougou droit est aujourd’hui devenu un quartier qui n’a rien à envier à la jungle. C’est la loi des bandits qui est dictée. Il ne se passe un jour sans qu’une agression ne soit signalée dans la zone ou environnant. Des portes des maisons sont défoncées d’une manière régulière au point que la population se demande si elle n’est pas oubliée par les plus hautes autorités dans leur mission de sécurisation.
Ouali A
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