La Direction Nationale du Contrôle financier a organisé sa 10ème session du conseil d’administration, le lundi 25 juillet à l’Olympe International Hôtel de Bamako. La cérémonie était présidée par le Ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, Mahamane Baby, en présence du Directeur National du contrôle Financier, Alassane Ag Moussa.
Il s’agissait entre autres sujets, de présenter le rapport d’activités 2015 et le programme 2016, l’état de la déconcentration de la DNCF, prestation de ses nouvelles missions, sa nouvelle organisation, les éléments stratégiques de sa politique, l’évaluation des résultats et des performances des programmes et la contrôle sélectif des dépenses ainsi que l’application des textes relatifs à la transformation des directives de l’UEMOA. Dans son discours d’allocution, le Directeur National du Contrôle Financier, a fait un rappel sur les missions qui étaient assignées à la DNCF.
Signalons que les missions de la Direction Nationale du contrôle Financier consistent à assurer le contrôle permanent des finances de la République du Mali, notamment le budget de l’Etat, les budgets annexes, les budgets des collectivités territoriales, les budgets des établissements Publics Nationaux, les comptes et fonds spéciaux ainsi que les opérations de trésorerie correspondantes.
A cela, il faudra ajouter la mission aussi d’informer le Ministère chargé des finances pour tout projet de réglementation, de décision, d’instruction sur les finances de la République, a indiqué Monsieur Alassane Ag Moussa.
Ainsi, avec la nouvelle réforme institutionnelle du service de la législation nationale, conformément à la gestion des finances Publiques de l’UEMOA, de nouvelles missions sont confiées à la DNCF.
Le décret n°2016-0214/P-RM du 01 avril 2016 fixe ses nouvelles missions à savoir assurer un contrôle à priori qui peut être sélectif ou non des budgets annexes, établissements publics et collectivités territoriales ; donner son avis sur la qualité de la gestion et du contrôle interne des ordonnateurs, informer et conseiller le ministre chargé des finances sur les actes qui peuvent avoir des répercussions sur les finances publiques et d’autres recommandations, dit-il.
Concernant l’exécution budgétaire, sur une inscription de 1.624,38 milliards de FCFA en 2015, la situation d’exécution des dépenses du budget d’Etat, après les opérations de régularisation de la période complémentaire sur les crédits engagés étaient de 1.541, 34 milliards.
Les crédits notifiés étaient de 557, 90 milliards et les crédits liquidés à 1.528,89 milliards de FCFA. La marge entre les crédits engagés et les crédits liquidés après les opérations de régularisation est de 15,12 milliards, a déclaré Monsieur Alassane Ag Moussa.
Le Ministre de l’économie et des finances dira que la pression sur le budget d’Etat est forte malgré un cadre macroéconomique relativement stable avant d’ajouter que la modernisation de la DNCF ne peut être qu’un atout pour l’assainissement des finances publiques dans le pays.
Boureïma Tembely