Hier, c’étaient les chauffeurs de taxis et chauffeurs de sotrama qui étaient à la base de la quasi-totalité des accidents de la circulation. Mais nous constatons qu’en plus d’eux, aujourd’hui, les motocyclistes et les tricyclistes augmentent le taux d’accidents, surtout dans la capitale. A cause du non-respect du code de la route. Ce qui est arrivé à ce homme d’une quarantaine d’années en est une illustration parfaite.
Selon les témoins de l’accident, ce motocycliste pourtant quadragénaire n’avait pas respecté le code de la route. Si le motocycliste avait respecté le code de la route, il serait certainement épargné de la mort avant-hier. Mais comme le dirait l’autre, plutôt fataliste, « tout ce qui arrive à l’Homme est le fait du Tout Puissant ‘’Allah’’. Mais ‘’Allah’’ aussi nous dit d’être prudent et de nous éloigner du danger. Chose dont la victime n’en a pas tenu compte.
Le drame s’est passé joué au niveau de Banconi Plateau, en commune I du district, non loin du marché de ‘’Kènèbani’’, une place à proximité de la mosquée. Aux environs de 10 h 45, un camion citerne venait de livrer du carburant à une station au niveau du pont de Zèkènèkôrôbougou. Alors qu’il s’en retournait, un motocycliste qui le suivait à toute vitesse a voulu à son niveau forcer le passage en le doublant. Il a p passer devant, mais sa moto glissa et se renversa devant le camion à seulement 2 mètres. Le conducteur a eu beau voulu l’éviter en se mettant debout sur les freins, il ne put arrêter le véhicule et épargner le motocycliste imprudent. Hélas ! L’homme et sa moto Djakarta étaient déjà sous le camion, concassés comme du mil. La foule horrifiée cria « ‘ Allah Akbar ! Il est mort ! Il est mort ! » Une personne de bonne volonté eut la présence d’esprit d’alerter la protection civile et la police qui vinrent faire le constat, et le corps sans vie de la victime fut transporté vers le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Gabriel Touré de Bamako.
La victime était munie d’une pièce d’identité, toute chose qui a permis de l’identifier à la morgue. Elle s’appelait Bah Gadiaga, opérateur économique, âgé de 45ans, fils de Kaou et de Mah Kaba, tous domiciliés à Djalakorodji dans le cercle de Kati. Son enterrement a eu lieu le même jour .
En cette douloureuse circonstance, toute la rédaction de l’inspecteur présente à la famille du disparu ses condoléances les plus attristées.
Alex