L’atelier de formation et de sensibilisation sur le thème : « Rôle et responsabilité des forces armées en mission de maintien de la paix en matière de lutte contre les violences basées sur le genre, de promotion et protection des droits de l’homme et du droit international humanitaire », s’est achevé le 12 août à Kindia.
Cette formation et de sensibilisation, qui a duré trois jours au camp Samoreya, a mobilisée 150 officiers du Bataillon Gangan en attente à Kindia pour une mission internationale de maintien de la paix au Mali.
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Elle a été organisée par le Haut- Commissariat des Droits de l’homme en collaboration avec le Gouvernement, la Croix Rouge et le Fonds de Consolidation de la Paix des Nations Unies.
L’Objectif, favoriser une meilleure prise en compte des droits de l’homme, du droit international humanitaire et du genre par l’Armée au cours de ses prochaines opérations de maintien de la paix au Mali.
Louis Marie Bonaka, représentant du Haut- Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’homme et formateur revient sur les notions :
« Le droit de l’homme et le droit international humanitaire constituent les deux piliers fondamentaux sur lesquels doit se fonder le développement des capacités des forces en attente ou de maintien de la paix. Ces deux disciplines poursuivent l’objectif commun de la préservation de la dignité humaine, c’est pourquoi les soldats doivent s’adapter à des nouvelles stratégies militaires dans le respect des droits de l’homme et de droit humanitaire en dehors des frontières».
Pendant le déroulement de la formation, les concepts clés relatifs au droit international humanitaire, aux droits de l’homme, les mécanismes nationaux, régionaux et internationaux de protection des droits de l’homme, le rôle positif en matière de lutte contre les violences basées sur le genre ont été développés par les différents formateurs.
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Présente à la cérémonie de clôture, l’ancienne ministre, Djennè Saran Camara, député et présidente de la commission défense et sécurité à l’Assemblée Nationale a dénoncé l’apologie des crimes, le terrorisme, la prolifération des armes légères et des petits calibres, la traite des enfants et l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication à des fins de violation des droits de l’homme.
« Face à ce contexte parfois marqué par des guerres asymétriques comme celles du Mali, notre responsabilité commune de préserver la paix devient de plus en plus grande», dit-elle.
A préciser que les participants ont reçu des satisfécits de formation et leur déploiement sera effectif dans les jours à venir.